Gilets jaunes. LBD : un policier soupçonné d’avoir blessé un manifestant à Bordeaux mis en examen
- il y a 4 ans
Un policier de la Brigade anticriminalité de Bordeaux a été mis en examen. Il est soupçonné d’avoir blessé un homme avec un tir de LBD 40, le 12 janvier 2019 à Bordeaux, au cours d’une manifestation de Gilets jaunes.
Les faits datent du 12 janvier 2019. Au cours d’une manifestation de Gilets jaunes, un policier de la Brigade anticriminalité (BAC) de Bordeaux aurait grièvement blessé un manifestant. D’après le quotidien régional Sud-Ouest , l’homme, a été mis en examen, lundi 6 janvier, pour violences volontaires ayant entraîné une incapacité totale de travail (ITT) supérieure à huit jours.
La scène avait été filmée et diffusée sur les réseaux sociaux et l’IGPN (Inspection générale de la police nationale) avait été rapidement saisie par la préfecture et le parquet.
Un pompier volontaire grièvement blessé
La victime, Olivier Beziade, est un père de trois enfants de 47 ans, originaire de Bazas, dans le sud de la Gironde, agent d’entretien et sapeur-pompier volontaire. C’était la première fois qu’il participait à une manifestation. J’y allais pacifiquement et j’ai couru pour ne pas me faire gazer, avait-il indiqué à nos confrères de Sud-Ouest. La victime était restée quelques jours dans le coma, victime d’une hémorragie cérébrale, et porte aujourd’hui encore d’importantes séquelles.
Les forces de l’ordre montrées du doigt
Dans une enquête vidéo publiée le 17 octobre, le journal Le Monde affirme qu’au cours de cette manifestation, les forces de l’ordre ont fait usage d’armes dangereuses sans respecter les principes de nécessité et de proportionnalité.
Les faits datent du 12 janvier 2019. Au cours d’une manifestation de Gilets jaunes, un policier de la Brigade anticriminalité (BAC) de Bordeaux aurait grièvement blessé un manifestant. D’après le quotidien régional Sud-Ouest , l’homme, a été mis en examen, lundi 6 janvier, pour violences volontaires ayant entraîné une incapacité totale de travail (ITT) supérieure à huit jours.
La scène avait été filmée et diffusée sur les réseaux sociaux et l’IGPN (Inspection générale de la police nationale) avait été rapidement saisie par la préfecture et le parquet.
Un pompier volontaire grièvement blessé
La victime, Olivier Beziade, est un père de trois enfants de 47 ans, originaire de Bazas, dans le sud de la Gironde, agent d’entretien et sapeur-pompier volontaire. C’était la première fois qu’il participait à une manifestation. J’y allais pacifiquement et j’ai couru pour ne pas me faire gazer, avait-il indiqué à nos confrères de Sud-Ouest. La victime était restée quelques jours dans le coma, victime d’une hémorragie cérébrale, et porte aujourd’hui encore d’importantes séquelles.
Les forces de l’ordre montrées du doigt
Dans une enquête vidéo publiée le 17 octobre, le journal Le Monde affirme qu’au cours de cette manifestation, les forces de l’ordre ont fait usage d’armes dangereuses sans respecter les principes de nécessité et de proportionnalité.