Le tourisme en Antartique, au cœur du réchauffement climatique
  • il y a 4 ans
L'Antarctique, terre des extrêmes, voit passer chaque année de plus en plus de bateaux de croisière. Une quinzaine d'opérateurs se partagent le marché.
Avant chaque excursion à terre, les passagers doivent avoir nettoyé leurs bottes et passé leur vêtement à l'aspirateur. Interdiction d'apporter de la nourriture ou d'approcher de trop prêt les animaux. Ces règles visent à limiter l'impact de l'homme sur l'écosystème très fragile de la région.
«On comprend encore mieux quand on vient ici, que l'on voit la réalité, qu'on la ressent, à quel point c'est important que cela reste comme tel, déclare une touriste allemande. Je pense que peu de personnes doivent venir ici à terre. Il faudrait que cela reste comme cela, protégé, inhabité, seulement pour les animaux.»
Avec ses 14 millions de kilomètres carrés de glace, l'Antarctique contient 90 % des réserves d'eau douce de la planète et est en première ligne du réchauffement de la planète.
Malgré les bonnes intentions affichées, les touristes qui traversent le globe pour se rendre au pôle sud, sont au cœur d'un paradoxe. En moyenne, chaque touriste dégage 5 tonnes d'émission de CO2.