Jean-Michel Blanquer recrute des tortionnaires ? | 19/12/2019 | Désintox | ARTE
- il y a 4 ans
Mercredi 11 décembre, la justice française a validé la demande d’extradition de l’Argentin Mario Sandoval faite en 2012 par Buenos Aires. Cet ancien policier de 66 ans, est soupçonné d’être à l’origine de la disparition d’un étudiant en 1976, et de centaines d’autres personnes pendant la dictature.
Un détail de la vie de Mario Sandoval, qui était installé en France depuis 1985, a particulièrement retenu l’attention: de 1999 à 2005, l’homme fut chargé de cours à l’Institut des hautes études de l’Amérique latine de la Sorbonne-nouvelle, dirigé à l’époque par un certain… Jean-Michel Blanquer. Dimanche plusieurs internautes hostiles au ministre de l’éducation nationale n’ont pas manqué de l’accuser d’avoir embauché sans scrupule un homme accusé de tortures.
Contacté par Désintox, le cabinet du ministre assure que «Jean-Michel Blanquer n’était pas au courant du passé de Mario Sandoval». En tant que directeur, il n’aurait fait que valider un recrutement demandé par un chargé de diplôme. Ce dernier assure lui aussi «qu’initialement personne ne connaissait à l’IHEAL le passé tortionnaire de Sandoval» et que lui-même ne l’aurait jamais recruté s’il l’avait su puisque il fut justement prisonnier politique en -Argentine dans les années 70.
Tous les professeurs et dirigeants de l’institut que Désintox a contactés, assurent donc que Jean-Michel Blanquer ne pouvait être au courant du passé de Mario Sandoval.
De fait, les révélations le concernant n’ont émergé dans la presse qu’en 2008, alors que la rumeur prêtait à l'ex-policier un rôle dans les négociations pour libérer l'otage Ingrid Betancourt détenue en Colombie...
Retrouvez Désintox du lundi au jeudi, dans l'émission 28 minutes sur Arte, présentée par Elisabeth Quin.
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Un détail de la vie de Mario Sandoval, qui était installé en France depuis 1985, a particulièrement retenu l’attention: de 1999 à 2005, l’homme fut chargé de cours à l’Institut des hautes études de l’Amérique latine de la Sorbonne-nouvelle, dirigé à l’époque par un certain… Jean-Michel Blanquer. Dimanche plusieurs internautes hostiles au ministre de l’éducation nationale n’ont pas manqué de l’accuser d’avoir embauché sans scrupule un homme accusé de tortures.
Contacté par Désintox, le cabinet du ministre assure que «Jean-Michel Blanquer n’était pas au courant du passé de Mario Sandoval». En tant que directeur, il n’aurait fait que valider un recrutement demandé par un chargé de diplôme. Ce dernier assure lui aussi «qu’initialement personne ne connaissait à l’IHEAL le passé tortionnaire de Sandoval» et que lui-même ne l’aurait jamais recruté s’il l’avait su puisque il fut justement prisonnier politique en -Argentine dans les années 70.
Tous les professeurs et dirigeants de l’institut que Désintox a contactés, assurent donc que Jean-Michel Blanquer ne pouvait être au courant du passé de Mario Sandoval.
De fait, les révélations le concernant n’ont émergé dans la presse qu’en 2008, alors que la rumeur prêtait à l'ex-policier un rôle dans les négociations pour libérer l'otage Ingrid Betancourt détenue en Colombie...
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