Il y a deux ans jour pour jour, la Nantaise Léa Petitgas, 20 ans, se volatilisait. Les enquêteurs continuent d’explorer toutes les pistes autour de cette mystérieuse disparition.

Un épais brouillard plane toujours sur la disparition de Léa Petitgas. Cela fait deux ans jour pour jour que la jeune fille de 20 ans s’est volatilisée. C’était le 13 décembre 2017. La Nantaise avait dîné chez elle, avec un ami, rue de la Motte-Picquet, dans le quartier Canclaux. C’est la dernière fois qu’elle a donné signe de vie. Le jeudi 14, Léa Petitgas était attendue à la maison de quartier de La Halvêque, à la Beaujoire, où elle effectuait un service civique. Sa disparition est signalée par une amie le dimanche suivant ; la police débarque le lundi.

Peu d’informations
Depuis, toutes les recherches sont restées vaines. Que s’est-il passé pour qu’une jeune fille puisse ainsi disparaître, sans qu’aucune caméra, dans la ville, devant une agence bancaire, ne capte d’images ? Les policiers disposent, et cela est très rare dans ce genre de dossiers, de peu d’informations. Les techniciens de la police technique et scientifique se sont rendus à maintes reprises dans le studio de Léa Petitgas. De nombreuses pistes sont explorées, mais n’aboutissent pas.

« J’espère qu’on ne lui a pas fait de mal. Tant qu’on n’a pas retrouvé le corps, on peut retrouver ma fille », nous disait, l’année dernière, Christophe Petitgas, le père de Léa. Un groupe d’enquêteurs de la police judiciaire poursuit toujours les investigations pour tenter de retrouver la jeune fille. Un dossier toujours qualifié de prioritaire.