MARCHE CONTRE L'ISLAMOPHOBIE : 13.500 MANIFESTANTS DÉFILENT À PARIS
  • il y a 4 ans
La tribune publiée dans le journal Libération, vendredi dernier, à l’origine de l’appel à manifester ce dimanche à Paris contre la stigmatisation des musulmans de France a suscité de vifs débats dans la sphère politique et ailleurs.
L’événement se voulait rassembleur, mais il divise pourtant le monde politique. En effet, parmi les signataires de la tribune, certains noms ont soulevé de interrogations et des contestations. Parmi eux, le nom de l’imam Nader Abou Anas a fait polémique en raison de ses propos tenus sur les réseaux sociaux, affirmant que « la femme vertueuse est celle qui obéit à son mari ». Devant le malaise soulevé chez certains signataires, ce dernier avait alors finalement décidé de se retirer de la liste. De la même manière, la présence dans l'organisation du très controversé collectif contre l'islamophobie, suspecté d'entretenir des liens proches des Frères Musulmans, a aussi participé à diviser l'opinion.
Autre point de crispation, la référence du texte "à des lois liberticides" qui viseraient actuellement les musulmans n’a pas été au goût de tous les signataires, à commencer par la gauche. Lors de son passage au salon du Made in France, Yannick Jadot, signataire du texte, a dévoilé qu’il ne participerait pas au rassemblement. Présente aussi à ce salon, Marine Le Pen a également fait une annonce en fustigeant le soutien de Jean-Luc Mélenchon à la manifestation en disant qu’il « trahissait ses sympathisants ». Des propos auxquels le chef de file de la France Insoumise, en déplacement à Marseille, a répondu en disant que la présidente du rassemblement national « tournait le dos aux Français » en ne voulant pas participer à « une marche d’unité républicaine des Français ». 
Parmi les autres initiateurs de l'appel, Lutte ouvrière, le NPA mais aussi Ian Brossat, l'adjoint de la Maire de Paris ou encore des membres du collectif génération.

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