Retrouvé chez une vieille dame de l’Oise, un chef-d’œuvre de Cimabue est adjugé à 24 millions d’euros
- il y a 4 ans
Un chef-d’œuvre très rare du peintre italien Cimabue (1272-1302), « Le Christ moqué », est devenu, dimanche 27 octobre, le tableau primitif le plus cher adjugé en vente publique dans le monde. Il est parti pour plus de 24 millions d’euros, frais compris, lors d’une vente aux enchères historique dans l’Oise.
L’œuvre avait été estimée entre 4 et 6 millions d’euros. La somme s’est élevée à 19,5 millions sous le marteau. Et plus de 24 millions d’euros, en comptant les frais. Un chef-d’œuvre très rare du peintre italien Cimabue (1272-1302), Le Christ moqué, est devenu dimanche le tableau primitif le plus cher adjugé en vente publique dans le monde lors d’une vente aux enchères historique à Senlis, dans l’Oise.
Actéon, qui organisait la vente, n’a pas précisé quel était le profil de l’acquéreur de ce tableau, retrouvé par hasard, lors d’un déménagement, dans la maison d’une dame âgée à Compiègne (Oise). C’est la première fois depuis des dizaines d’années qu’un tableau de Cimabue était proposé aux enchères.
L’enchère a commencé à 3 millions d’euros
« Ce tableau devient le tableau primitif (pré-1500) le plus cher au monde […] et aussi le 8e tableau ancien le plus cher au monde derrière le Salvator Mundi de Léonard de Vinci (2017), Le massacre des Innocents de Rubens (2002), Loth et ses filles de Rubens (2016), le Portrait de Cosme de Médicis de Pontormo (1989), le Portrait de Femme de Rembrandt (2000), le Portrait de Laurent de Medicis de Raphaël (2007) et le Grand Canal de Canaletto (2005) », a précisé dans un communiqué Actéon.
L’enchère a commencé à 3 millions d’euros. Parmi les huit enchérisseurs, trois étaient dans la salle. « Ce record prouve bien qu’aujourd’hui on peut vendre un objet d’art depuis n’importe où dans le monde grâce notamment à la puissance de plateformes telles qu’Interencheres », assure Dominique le Coënt, directeur du groupe Actéon, qui regroupe des maisons à Senlis, Chantilly, Compiègne, Lille et Paris.
Il était accroché entre le salon et la cuisine
Le Christ moquéest le thème de ce tableau de petite taille (25,8 cm sur 20,3 cm), peinture à l’oeuf et fond d’or sur panneau de peuplier, élément d’un diptyque de 1280 dans lequel étaient représentées sur huit panneaux de taille semblable des scènes de la Passion. Deux des scènes étaient connues à ce jour : La Flagellation du Christ (Frick Collection, New York) et La Vierge à l’enfant trônant et entourée de deux anges (National Gallery, Londres).
L’œuvre avait été estimée entre 4 et 6 millions d’euros. La somme s’est élevée à 19,5 millions sous le marteau. Et plus de 24 millions d’euros, en comptant les frais. Un chef-d’œuvre très rare du peintre italien Cimabue (1272-1302), Le Christ moqué, est devenu dimanche le tableau primitif le plus cher adjugé en vente publique dans le monde lors d’une vente aux enchères historique à Senlis, dans l’Oise.
Actéon, qui organisait la vente, n’a pas précisé quel était le profil de l’acquéreur de ce tableau, retrouvé par hasard, lors d’un déménagement, dans la maison d’une dame âgée à Compiègne (Oise). C’est la première fois depuis des dizaines d’années qu’un tableau de Cimabue était proposé aux enchères.
L’enchère a commencé à 3 millions d’euros
« Ce tableau devient le tableau primitif (pré-1500) le plus cher au monde […] et aussi le 8e tableau ancien le plus cher au monde derrière le Salvator Mundi de Léonard de Vinci (2017), Le massacre des Innocents de Rubens (2002), Loth et ses filles de Rubens (2016), le Portrait de Cosme de Médicis de Pontormo (1989), le Portrait de Femme de Rembrandt (2000), le Portrait de Laurent de Medicis de Raphaël (2007) et le Grand Canal de Canaletto (2005) », a précisé dans un communiqué Actéon.
L’enchère a commencé à 3 millions d’euros. Parmi les huit enchérisseurs, trois étaient dans la salle. « Ce record prouve bien qu’aujourd’hui on peut vendre un objet d’art depuis n’importe où dans le monde grâce notamment à la puissance de plateformes telles qu’Interencheres », assure Dominique le Coënt, directeur du groupe Actéon, qui regroupe des maisons à Senlis, Chantilly, Compiègne, Lille et Paris.
Il était accroché entre le salon et la cuisine
Le Christ moquéest le thème de ce tableau de petite taille (25,8 cm sur 20,3 cm), peinture à l’oeuf et fond d’or sur panneau de peuplier, élément d’un diptyque de 1280 dans lequel étaient représentées sur huit panneaux de taille semblable des scènes de la Passion. Deux des scènes étaient connues à ce jour : La Flagellation du Christ (Frick Collection, New York) et La Vierge à l’enfant trônant et entourée de deux anges (National Gallery, Londres).