11 septembre, 13 novembre… pourquoi ces journées se sont inscrites dans nos mémoires ?
  • il y a 5 ans
- Où étiez-vous ?
- Que faisiez-vous ?
- Avec qui étiez-vous ?
20 ans après l’effondrement des tours jumelles et 6 ans après les attentats du 13 novembre…. vos souvenirs sont plus ou moins nets.
Mais pourquoi notre mémoire semble-t-elle encore intacte ?
D’après un sondage Crédoc réalisé 7 mois après les attentats du 13 novembre, 97% de la population française se souvenait précisément de ce qu’elle faisait au moment des faits.
97% de la population française se souvenait précisément de ce qu’elle faisait au moment des faits.
2 ans et 7 mois plus tard, ils étaient encore 93% à pouvoir se remémorer parfaitement.
Le cerveau fonctionne comme un appareil photo : il capture des images à l’instant T.
Un souvenir dit "flash" va se créer lorsqu’un individu participe à un événement collectif dont l’émotion est très intense.
Il va ainsi percevoir l’importance et les conséquences sociales.
Lors des attentats du 13 novembre, la peur qui a envahi la France entière après l’annonce de ces événements a contribué à créer un souvenir flash.
La diffusion des images par les médias et sur les réseaux sociaux a également contribué à une meilleure mémorisation par le canal visuel, nous permettant ainsi de garder en mémoire des images précises de ce que nous faisions au moment des attentats.
Mais si les souvenirs flash contribuent à la mémoire collective, celle-ci alimente et déforme aussi les souvenirs flash.
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