Quel syndicalisme en 2025 ?
- il y a 16 ans
Quel avenir pour les syndicats en 2025 ?
Jean-Marie POIROT dresse le constat des difficultés du syndicalisme depuis les années 50 : division par 4 du nombre d’adhérents, rapport de 1 à 10 entre le nombre de syndiqués en France et au Danemark, chute de la part de la rémunération des individus dans le PIB et développement de l’individualisme.
Jean-Marie POIROT estime qu’en 2025, pour retrouver une assise nationale, les syndicats devront se réapproprier des secteurs d’activités longtemps laissés aux soins de l’Etat ou d’entreprises privées : retraites, assurances, conseils juridiques, système de protection divers. A l’échelle mondiale, le secrétaire national de l’UNSA voit d’autres mouvements complémentaires qui permettront aux syndicats de contribuer à rééquilibrer les rapports sociaux : forcer les Etats à appliquer les droits nationaux du travail, faire connaître ces droits, échanger les bonnes pratiques, apporter de plus nombreux services aux individus au moyen de prestations de protection sociales, et, enfin, donner plus de droits aux adhérents de syndicats qu’aux non adhérents comme l’a montré le vertueux et performant système danois.
Jean-Marie POIROT dresse le constat des difficultés du syndicalisme depuis les années 50 : division par 4 du nombre d’adhérents, rapport de 1 à 10 entre le nombre de syndiqués en France et au Danemark, chute de la part de la rémunération des individus dans le PIB et développement de l’individualisme.
Jean-Marie POIROT estime qu’en 2025, pour retrouver une assise nationale, les syndicats devront se réapproprier des secteurs d’activités longtemps laissés aux soins de l’Etat ou d’entreprises privées : retraites, assurances, conseils juridiques, système de protection divers. A l’échelle mondiale, le secrétaire national de l’UNSA voit d’autres mouvements complémentaires qui permettront aux syndicats de contribuer à rééquilibrer les rapports sociaux : forcer les Etats à appliquer les droits nationaux du travail, faire connaître ces droits, échanger les bonnes pratiques, apporter de plus nombreux services aux individus au moyen de prestations de protection sociales, et, enfin, donner plus de droits aux adhérents de syndicats qu’aux non adhérents comme l’a montré le vertueux et performant système danois.