Enorme surprise, l'ex-CEO de Proximus, Dominique Leroy, ne prendra pas la tête de KPN. KPN a retiré son offre pour la nomination de Dominique Leroy comme future CEO Le groupe télécoms néerlandais justifiant sa décision par les enquêtes visant Mme Leroy Des perquisitions ont été faites au domicile de Dominique Leroy dans le cadre d'un dossier de délit d'initié, le 19 septembre. Le 25 juillet, elle a vendu des actions Proximus pour une valeur de 285.000 euros. KPN invoque «la durée des procédures» concernant Mme Leroy en Belgique qui n’est «pas claire et reste imprévisible». Elle aurait dû entrer en fonction le 1er décembre prochain. Les incertitudes autour du timing entraînent une situation allant à l'encontre de l’intérêt de KPN, selon le président de l'entreprise, Duco Sickinghe. L’annonce du départ de Dominique Leroy pour KPN avait provoqué l’ire des syndicats de Proximus demandant sa démission immédiate. La direction de Proximus négocie toujours les conditions du plan de transformation du groupe, 1.900 emplois sont menacés.