On va construire une citadelle, Un palais sans argent Les murs s'ouvriront sur le ciel Avec des portes sans battants Un château en pleine nature En pleine nature humaine Faudra passer par des vallées obscures Mais le sang pulse dans nos veines.
Loin des créneaux de Babylone Là où les lions vivent en liberté Où rien n's'achète et tout se donne Où les vieux sages vont s'reposer.
Le parc du château sans mesure S'ra chauffé par le vent Le vent qui guérit les blesssures Et sèche les larmes indéfiniment On y jouera toutes les sortes de musiques On s'ra tous dev'nus musiciens Compositeurs, chanteurs, danseurs cosmiques Et la lumière brill'ra sans fin
Sur les bords d'une rivière d'eau pure Où viendront boire les éléphants Dans cette eau-là je te le jure On deviendra tous transparents.
Nos cauchemards s'ront de vieux souvenirs Effacés, oubliés Ceux qui auront vécu le pire Dans'ront dans la joie d'être aimés Il n'y aura plus d'indifférence La différence ne sera plus jugée La communion d'viendra tellement intense Qu'on n'pourra plus jamais nous séparer.
On va construire une citadelle Traversée par le vent Les murs s'ouvriront sur le ciel Avec des portes sans battants Un château en pleine nature En pleine nature humaine Faudra passer par des vallées obscure Mais le sang pulse dans nos veines.
Tiré de La Porte, album quasi-introuvable, mais miraculeusement acquis il y a des lustres, et préservé religieusement depuis dans ma cédéthèque. (avis aux amateurs!)
Un monde meilleur est possible? Ici et maintenant?