Foly Satchivi du Mouvement « En Aucun Cas » et d’autres détenus politiques du régime sont toujours derrière les barreaux. Leur libération faisait partie des revendications phares de la Coalition des 14 lors des manifestations de rues. Mais depuis la dislocation de la C14, avec à la clé, l’arrestation des marches, nombreux sont ces Togolais qui se demandent si le sort de ces détenus politiques préoccupent encore les leaders politiques.
Intervenant ce matin sur les ondes de la radio Victoire Fm, Jean-Pierre Fabre, président de l’Alliance Nationale pour le Changement (ANC) et l’un des ex-responsables de la Coalition rassure l’opinion. L’opposant au régime de Faure Gnassingbé précise qu’il n’a jamais oublié les autres détenus politiques qui sont actuellement dans les différentes geôles du pays.
« Ça me tue d’entendre dire que nous semblons oublier les détenus politiques. Ce n’est pas possible. Nous sommes en contact avec certains. Nous envoyons des gens s’enquérir de leur situation carcérale. Nous ne pouvons pas en tant que responsable politique togolais oublier les détenus politiques. Jamais ! », a-t-il déclaré.
L’ex-chef de file de l’opposition informe également que son parti a déjà mener des actions en coulisse pour obtenir la libération de nombreux détenus politiques dont le conseiller du bureau national du Parti National Panafricain (PNP), Ouro Djikpa Tchatikpi.
Sur le cas du jeune activiste Sacthivi, Jean-Pierre Fabre estime que son arrestation est totalement arbitraire et injuste. « Il faut qu’on le libère », a-t-il lâché.
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