Une marque de vêtements à l’effigie d’El Chapo
  • il y a 5 ans
Le trafiquant de drogue Joaquín «El Chapo» Guzmán, un des plus puissant dirigeant de cartel de drogue mexicain est devenu l’icône d'une marque de vêtements présentée à l'événement Intermoda de la ville mexicaine de Guadalajara ce mercredi 17 juillet.
La ligne de vêtements et d'accessoires a été nommée «El Chapo 701» en référence à la place que lui a attribué le magazine Forbes dans la liste des hommes les plus riches du monde. Cette marque a été conçue par sa fille Alejandrina Guzmán, une des dix enfants du «capo».
Les vêtements coûtaient entre 701 pesos mexicains (environ 37 dollars) et 15 000 pesos (environ 790 dollars). Ils ont été relativement bien accueillis à l’Intermoda, la marque a attiré surtout les plus curieux, quelques heures à peine avant la condamnation à perpétuité du trafiquant de drogue à New York.
Le visage du chef du cartel de Sinaloa apparaît sur les murs du stand, sur les vêtements et même sur les cartons où sont emballés les vêtements. Son histoire est brièvement racontée sur les étiquettes accompagnant chaque pièce. Le criminel est décrit sur ceux-ci comme «un humble vendeur d’orange» et «un chef volontaire et attentif».
Les vêtements de la marque sont tous agrémenté de signes distinctifs rappelant «El Chapo» et son cartel. Que ce soit un logo avec les initiales du trafiquant de drogue, son visage, une image de crâne, le symbole de pesos mexicains ou encore la phrase "Le seigneur des montagnes " (surnom qui lui est donné dans son état natal du Sinaloa)… Le trafiquant est présent partout.
En plus des vêtements, la marque vend des accessoires comme des ceintures, des portefeuilles, des bracelets… qui sont fabriqués par les détenus de la prison de Puente Grande, dont «El chapo» s’est échappé en 2001.
Cette marque de vêtement a été lancée mercredi en parallèle de la condamnation à perpétuité d’EL Chapo par le tribunal de New York ainsi que de la saisie de 12,6 milliards de dollars (11,2 milliards d'euros), qui correspondrait, selon le procureur, aux gains du «capo» tirés du trafic de drogue.