De plus en plus boudés par le public, les cirques qui mettent en scène des animaux sauvages ont vu leur côte de popularité chuter depuis quelques années. 67 % des français seraient favorables à l'interdiction des animaux sauvages dans ces spectacles. Pour remédier à cette tendance, certains cirques se tournent déjà vers une alternative inattendue : les hologrammes. Le cirque Roncalli qui utilise des hologrammes depuis 2018 confirme que le succès est au rendez-vous. Depuis le début de leur mise en place, les hologrammes ont attiré plus de 500 000 spectateurs au sein du cirque allemand. Pour s'équiper d'une telle technologie, Paul Bernhard a déboursé 500 000 euros. Un investissement qui ravit le directeur du cirque et qui permet d'admirer des animaux gigantesques à 360°. La démocratisation de cette pratique devrait permettre d'ouvrir les futurs spectacles à une infinité de possibilités de mise en scène. Le procédé pourrait permettre de faire revivre des espèces disparues et d'inclure des animaux dangereux dans les spectacles. Le tout dans le respect de la tradition circassienne : émerveiller les gens avec ce qu'ils n'ont pas l'habitude de voir.