Incendie de Notre-Dame : Une cigarette mal éteinte ou un dysfonctionnement électrique parmi les pistes de l’enquête

  • il y a 5 ans
Le procureur de la République de Paris a fait un point sur les avancées de l’enquête consacrée à l’incendie de Notre-Dame, ce mercredi 26 juin. « Aucun élément ne permet d’accréditer l’hypothèse d’une origine criminelle » après l’enquête préliminaire, a-t-il indiqué. Une cigarette mal éteinte ou un dysfonctionnement électrique figurent parmi les pistes envisagées par les enquêteurs.

Deux mois après l’incendie de Notre-Dame de Paris, le parquet de Paris a écarté, ce mercredi, la piste criminelle et ouvert une information judiciaire. Le procureur de la République de Paris a annoncé dans un communiqué que le parquet avait clôturé l’enquête préliminaire. « En l’état, aucun élément ne permet d’accréditer l’hypothèse d’une origine criminelle », a déclaré Rémy Heitz.

« Si certaines défaillances […] ont été mises en évidence, les investigations réalisées ne permettent cependant pas, à ce jour, de déterminer les causes de l’incendie », a-t-il ajouté. Selon Rémy Heitz, plusieurs hypothèses ont retenu l’attention des enquêteurs, dont celles d’un dysfonctionnement du système électrique ou d’un départ de feu occasionné par une cigarette mal éteinte, « sans qu’il soit possible d’en privilégier une à ce stade ». « Des investigations plus approfondies, justifiant notamment un important travail d’expertise, vont désormais devoir être menées », a-t-il ajouté.

Elles seront réalisées dans le cadre d’une information judiciaire contre X ouverte mercredi pour « dégradations involontaires par incendie, par violation manifestement délibérée d’une obligation de prudence ou de sécurité ».

Recommandée