Marcia Cross (Desperate Housewives) témoigne pour ne plus « avoir honte » de son cancer de l'anus.
  • il y a 5 ans
Marcia Cross (Desperate Housewives) témoigne pour ne plus « avoir honte » de son cancer de l'anus.

Marcia Cross, alias Bree Van de Kamp dans la série Desperate Housewives, est en rémission d’un cancer de l’anus. La comédienne de 57 ans a évoqué son expérience sur la chaîne américaine CBS, avec la volonté de déstigmatiser sa maladie.


L’actrice Marcia Cross, connue pour son personnage de ménagère bourgeoise, alias Bree Van de Kamp, dans la série Desperate Housewives, s’est confiée mercredi 5 juin sur son cancer de l’anus. Interrogée par la chaîne américaine CBS dans l’émission CBS This Morning, elle a expliqué vouloir briser le tabou autour de sa maladie.

« Je sais qu’il y a des gens qui ont honte », explique la comédienne à CBS. « On a un cancer ! Faut-il en plus se sentir honteux comme si on avait fait quelque chose de mal parce qu’il est situé dans l’anus ? », interroge-t-elle.

Un virus contagieux
Il y a un an et demi, la comédienne de 57 ans a découvert qu’elle était atteinte d’un cancer anal, lors d’une consultation gynécologique de routine. Son mari Tom Mahoney avait été diagnostiqué d’un cancer de la gorge en 2009. Marcia Cross avait expliqué, au moment de la révélation de sa propre maladie, que son cancer était probablement issu de la même souche de papillomavirus humain que celui de son époux.

Certains types de papillomavirus humain (un groupe de virus aussi appelés PVH ou HPV pour Human PapillomaVirus) peuvent être responsables de cancers des zones intimes (vulve, vagin, col de l’utérus, anus et pénis) mais aussi de la bouche et de la gorge.

« L’infection aux papillomavirus est contagieuse : la transmission se fait principalement par contact intime, de peau à peau, même sans pénétration avec une/des personnes porteuses du virus. Les papillomavirus peuvent être notamment transmis par les doigts lors de caresses intimes. La plupart des personnes sont contaminées dès le début de leur vie sexuelle », détaille le site d’informations www.papillomavirus.fr
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