Français condamnés à mort en Irak. La France réaffirme son opposition à la peine capitale
  • il y a 5 ans
Le Quai d’Orsay a réitéré, ce lundi 27 mai, son opposition à la peine de mort, après la condamnation de trois Français en Irak.

La France a entrepris les « démarches nécessaires » auprès des autorités irakiennes pour leur rappeler son opposition à la peine de mort, après la condamnation à la peine capitale de trois Français dimanche en Irak, a réagi lundi le ministère des Affaires étrangères.

« La France est opposée, par principe, en tout temps et en tout lieu à la peine de mort » et l’ambassade de France en Irak « fait les démarches nécessaires auprès des autorités irakiennes pour leur rappeler cette position constante », selon le communiqué.

Kévin Gonot, Léonard Lopez et Salim Machou, ont été arrêtés en Syrie par une alliance arabo-kurde anti-État islamique avant d’être transférés avec neuf autres Français en Irak en février. Selon la loi irakienne - qui prévoit la peine de mort pour quiconque a rejoint une organisation « terroriste », qu’il ait combattu ou non -, les trois hommes ont 30 jours pour faire appel.

Jusqu’ici, trois Français ont déjà été reconnus coupables d’avoir rejoint l’EI en Irak : Mélina Boughedir, 27 ans, Djamila Boutoutaou, 28 ans, et Lahcène Gueboudj, 58 ans. Tous trois ont été condamnés à la prison à perpétuité, équivalente à 20 ans de détention en Irak, alors que la France refuse la peine de mort.
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