Si le RN et LREM mènent une rude bataille pour le gain des élections européennes, leurs deux patrons s’écharpent également par médias interposés. Ce jeudi 9 mai, Marine Le Pen et Emmanuel Macron se sont employés et ont chacun vertement critiqué la politique de l’autre.

« Ça devient un référendum pour ou contre Emmanuel Macron, cette élection européenne. J’accepte cela, mais dans ces conditions, il faut qu’il fasse comme le général De Gaulle : s’il perd cette élection, alors il devra partir ». Pour Marine Le Pen, la donne est claire. Ce scrutin ressemble à un vote de confiance pour un président de la République « chef de parti et même directeur de campagne ». « Il faut être cohérent, si on met tout son poids dans la balance comme président de la République, si on transforme cette élection en référendum, alors il faut avoir l’honneur et la dignité de faire comme a fait le général De Gaulle, c’est-à-dire partir si on perd ce référendum », a insisté la présidente du RN.

Une sorte de réponse à la sortie d’Emmanuel Macron, quelques heures plus tôt, lors d’une conférence de presse donnée à l’issue d’un sommet européen en Roumanie. « Je crois qu’il n’y a pas de mystère », avait-il déclaré. « La liste du Rassemblement national est une liste de déconstruction de l’Europe. Moi je suis patriote français et européen, ils sont nationalistes. C’est différent », avait ensuite attaqué le chef de l’Etat, qui a fustigé un « projet de désunion ». « Nous avons besoin de tout sauf d’avoir le Rassemblement national en tête », avait-il même estimé, promettant de mettre « toute [son] énergie pour que le RN ne soit pas en tête ».

C'est le Zapping Actu !

Retrouvez également un pigeon qui s'est fait flashé en Allemagne par un radar, ainsi que la colère des fonctionnaires.