Sur Facebook, le nombre de profils de personnes décédées pourrait surpasser celui des vivants d’ici 2070, selon une récente étude menée par des chercheurs britanniques. Les scientifiques appellent le réseau social à mettre en place des solutions durables afin de mieux gérer les questions d’éthique et de confidentialité relatives aux données personnelles des personnes disparues.

D’ici 2070, Facebook devrait compter plus de profils de personnes décédées que d’utilisateurs vivants. C’est l’étonnante conclusion d’une étude réalisée par des chercheurs de l’Oxford Institute Internet (OII) de l’Université d’Oxford (Royaume-Uni), relayée mardi 30 avril par Presse-Citron. L’étude se base sur les taux de mortalité de la population mondiale de l’ONU, répartis par pays et par tranche d’âge.

En tenant compte de la croissance actuelle du réseau social, Facebook comptera 4,9 milliards d’utilisateurs décédés d’ici 2100, selon les chercheurs. Et même si aucun nouveau membre ne s’inscrit à partir de 2019, le nombre d’utilisateurs morts sera forcément d’au moins 1,4 milliard avant la fin du siècle – soit plus de la moitié de sa population actuelle, 2,3 milliards d’utilisateurs.