Syrie. Explosion dans une ville du nord-ouest tenue par les rebelles, 17 tués
- il y a 5 ans
Au lendemain de frappes aériennes russes, une explosion a fait s'écrouler mercredi plusieurs bâtiments de la ville de Jisr al Choughour. Les services de protection civile dresse un bilan de 17 morts et d'au moins 27 personnes blessées.
Dix-sept personnes au moins ont été tuées mercredi par une explosion survenue au centre de Jisr al Choughour, ville tenue par les insurgés dans le nord-ouest de la Syrie, au lendemain de frappes aériennes russes dans le secteur, ont rapporté les secouristes et des habitants.
Plusieurs bâtiments d'habitation se sont effondrés du fait de cette déflagration, dans la province d'Idlib, près d'un axe routier reliant la ville côtière de Lattaquié à Alep.
« On s'attend à ce que le nombre de victimes augmente. On ignore l'origine » de l'explosion, a déclaré Ahmad Yazidji, chef des services de protection civile de la ville, en ajoutant qu'au moins 27 autres personnes, essentiellement des civils, avaient été blessés.
La province d'Idlib et certains secteurs avoisinants forment le dernier bastion des insurgés dans le nord de la Syrie, et ont connu une recrudescence des raids aériens russes et de l'armée syrienne, bien que faisant partie d'une « zone de désescalade » en vertu d'un accord négocié l'an dernier par la Russie, l'Iran et la Turquie.
Dix-sept personnes au moins ont été tuées mercredi par une explosion survenue au centre de Jisr al Choughour, ville tenue par les insurgés dans le nord-ouest de la Syrie, au lendemain de frappes aériennes russes dans le secteur, ont rapporté les secouristes et des habitants.
Plusieurs bâtiments d'habitation se sont effondrés du fait de cette déflagration, dans la province d'Idlib, près d'un axe routier reliant la ville côtière de Lattaquié à Alep.
« On s'attend à ce que le nombre de victimes augmente. On ignore l'origine » de l'explosion, a déclaré Ahmad Yazidji, chef des services de protection civile de la ville, en ajoutant qu'au moins 27 autres personnes, essentiellement des civils, avaient été blessés.
La province d'Idlib et certains secteurs avoisinants forment le dernier bastion des insurgés dans le nord de la Syrie, et ont connu une recrudescence des raids aériens russes et de l'armée syrienne, bien que faisant partie d'une « zone de désescalade » en vertu d'un accord négocié l'an dernier par la Russie, l'Iran et la Turquie.