Le président américain Donald Trump dit ne rien savoir à propos de Wikileaks après l’arrestation de son fondateur Julian Assange, jeudi 11 avril, à l’ambassade d’Équateur à Londres. Il avait pourtant loué à de très nombreuses reprises l’organisation spécialisée dans la fuite d’informations confidentielles pendant la course à la Maison-Blanche, en 2016…

« Je ne sais rien de Wikileaks. Ce n’est pas mon affaire. » Interrogé par les médias après l’annonce de l’arrestation, jeudi, à l’ambassade d’Équateur à Londres, de Julian Assange, le fondateur de cette organisation spécialisée dans la fuite d’information confidentielle, Donald Trump s’est montré bien peu bavard. Comme s’il avait soudainement oublié les louanges qu’il avait adressées à Wikileaks lors la campagne présidentielle en 2016, lors de laquelle l’ONG avait diffusé des emails confidentiels de l’équipe de sa rivale démocrate, Hilarry Clinton. Le chef d’État américain est-il frappé d’amnésie ou pris en flagrant délit de mensonge ?

Cette volte-face n’a pas échappé à la presse américaine, qui s’est empressée de rafraîchir la mémoire du milliardaire. « En tout, Donald Trump a vanté les mérites de Wikileaks plus de 100 fois, et une affiche d’Assange a été accrochée dans les coulisses de la salle de débat des Républicains, souligneThe Washington Post. À aucun moment d’un rassemblement, Donald Trump n’a exprimé de craintes à propos de la façon dont Wikileaks avait obtenu les courriels dans la campagne Clinton, ni concernant les accusations de vol d’informations sensibles du gouvernement américain qui ont conduit aux accusations et à l’arrestation d’Assange jeudi ».