Roger Giraud fête ses 100 ans. Eucharistie

  • il y a 5 ans
Messe des 100 ans de Roger GIRAUD
Maison Louise Thérèse à Écully - 9 avril 2019
Homélie Ph. Brunel – Jn 8,21-30/Nb 21,4-9

Frères et sœurs, c’est avec joie que nous sommes réunis pour cette messe un peu particulière.
Une messe toute simple, mais une messe pour dire un merci tout spécial au Seigneur, à l’occasion de l’anniversaire de naissance de notre frère Roger GIRAUD.
Et oui ! Car Roger, depuis dimanche, tu as passé le cap de tes 100 ans. C’était à Paris le 7 avril 1919 (je crois), que tu as commencé à ouvrir les yeux sur le monde. Mais très vite avec tes parents, vous êtes venus vivre à Villefranche... Et donc, ce dimanche 7 avril 2019, tu as fêté cet anniversaire en paroisse et avec ton diocèse de Lyon ...
Mais tu as voulu aussi le fêter ici, dans cette maison Louise Thérèse où tu vis ; je crois que c’est une manière de remercier en même temps toutes celles et tous ceux qui y habitent avec toi, les autres résidents et aussi les sœurs, la direction et le personnel de soins ou de services de cette maison...
Et nous, nous sommes plusieurs prêtres du Prado à être heureux de venir partager avec toi, avec vous, cette eucharistie.
On a entendu il y a un instant Jésus nous dire dans l’évangile : « Celui qui m’a envoyé est avec moi ; il ne m’a pas laissé seul ». Bien sûr, il parlait de son Père, de Dieu.
Mais finalement, peut-être que c’est aussi ce message que tu nous délivres, Roger, en ayant souhaité fêter tes 100 ans ici, au cours d’une autre eucharistie.
« Celui qui m’a envoyé est avec moi. Il ne m’a pas laissé seul » : il s’agit là encore du Père, de Dieu. Mais il s’agit aussi de Jésus-Christ, celui qui t’a appelé et envoyé comme prêtre, Roger. « Il ne t’a pas laissé seul ».
100 ans, ce n’est pas rien ! Ce n’est pas facile à imaginer. En tout cas, moi qui suis né en 1965, j’ai un peu de mal ! J’ai du mal à m’imaginer le contexte et le parcours que cela peut représenter.
Par exemple, comment était la France en 1919, au sortir de la Première Guerre ? Comment était le monde ? Et l’Église ?
Et 30 ans plus tard, en 1949, lorsque tu es devenu prêtre et que tu as tout de suite décidé de rejoindre le Prado, comme beaucoup d’autres à cette époque, grâce notamment à la personnalité du Père ANCEL... J’ai un peu de mal à imaginer comment était le Prado.
Toi, dès que tu as été ordonné prêtre, tu as été envoyé pour t’impliquer dans l’évolution de ce que l’on a appelé au Prado : « la rééducation ». Tu as été, avec d’autres, l’un des acteurs directs de ce passage de « l’œuvre de la première communion » (qui venait directement du Père Chevrier) à la mise en œuvre de moyens nouveaux de « rééducation », qui tiennent compte des jeunes tels qu’ils étaient devenus. Et aussi de leurs réels besoins vitaux.
Il y a quelques jours, je suis allé au Musée de la résistance pour visiter une exposition très intéressante sur la jeunesse pendant la 2e Guerre mondiale. Et j’ai mieux compris pourquoi le Prado a fait ce passage de « l’œuvre de la première communion » à « la réédu

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