Pollution de l’air. À Londres, une « zone à ultra-basse émission » entre en vigueur

  • il y a 5 ans
Les conducteurs de véhicules vieux et polluants doivent désormais s’acquitter d’une nouvelle taxe s’ils veulent rouler dans le centre de Londres, avec l’entrée en vigueur ce lundi 8 avril d’une zone à ultra-basse émission (Ulez).

En 2017, Londres instaurait une taxe pour les véhicules les plus anciens et les plus polluants voulant rouler dans le centre-ville. Deux ans plus tard, une nouvelle taxe au prix dissuasif vient la remplacer. Elle entre en vigueur ce lundi 8 avril dans la capitale britannique et s’étend sur un territoire précis appelé « zone à ultra-basse émission » (Ulez).

Les conducteurs de voitures à essence construites avant 2006 et de véhicules diesel construits avant 2015 devront débourser 12,50 livres (14,50 €) par jour pour entrer dans cette zone. Pour les camions et cars, il leur faudra payer 100 livres (116 €) par jour. Les taxis sont eux exemptés. À partir d’octobre 2021, la zone « Ulez » sera étendue à l’ensemble de la ville.

Il s’agit ainsi de « diminuer les émissions toxiques et de rendre l’air de Londres plus sain pour des millions de personnes », a expliqué sur Twitter Sadiq Khan, le maire travailliste de la capitale britannique, l’une des villes les plus polluées d’Europe. La mesure devrait permettre de diminuer les émissions de polluants de 45 % en deux ans.

Selon la mairie de Londres, « des milliers de Londoniens meurent chaque année prématurément en raison d’une exposition de longue durée à la pollution de l’air » et les habitants de la capitale « vivent dans une région où sont dépassées les recommandations de l’Organisation mondiale de la santé concernant les particules toxiques les plus dangereuses ».

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