Débat. Le bras de fer se poursuit sur la limitation à 80 km/h

Les sénateurs viennent d’adopter un amendement pour une application « au cas par cas » de cette réduction de la vitesse sur les routes secondaires sans séparateur central. Plusieurs députés LREM disent ouvertement les soutenir.

Neuf mois après sa mise en place sur les routes secondaires sans séparateur central, le 80 km/h fait toujours parler de lui.

Durant le Grand débat national, plusieurs élus locaux rencontrés par Emmanuel Macron lui ont dit leur opposition à la poursuite de la généralisation de cette limitation de vitesse. Et mardi soir, dans le cadre de l’examen du projet de loi d’orientation des mobilités (Lom), les sénateurs en ont remis une couche.

Les élus de la chambre haute – de droite, du centre et de la gauche – ont adopté un amendement visant à donner aux présidents des conseils départementaux et aux préfets le pouvoir de fixer une limitation de vitesse supérieure à celle prévue par le Code de la route sur les routes départementales et nationales. En clair, libre à chacun de revenir ou non sur la limitation à 80 km/h en fonction de l’état de ses routes.