Procès Air Cocaïne. L’épouse d’un pilote dénonce « un coup monté »
  • il y a 5 ans
L’épouse d’un des deux pilotes accusés d’avoir participé à un trafic de drogue international entre la République dominicaine et la France dénonce ce mercredi 27 mars « l’acharnement » de la justice française et dominicaine.

« Tout est un coup monté dans cette affaire » : l’épouse de l’un des deux pilotes accusés au procès « Air cocaïne » a dénoncé ce mercredi 27 mars « l’acharnement » tant de la justice dominicaine que de la justice française qui les « empêche de se reconstruire ».

Alors que la cour d’assises spéciale des Bouches-du-Rhône examine depuis lundi 25 mars la personnalité des neuf accusés, les épouses de Pascal Fauret et Bruno Odos ont fait le portrait d’anciens pilotes de l’armée passionnés, « francs, travailleurs et de parole ».

Pascal Fauret est aujourd’hui ambulancier, Bruno Odos conduit un engin de damage sur les pistes de ski. Tous deux sont accusés d’avoir participé à un trafic international de cocaïne, et avaient été interpellés à Punta Cana en République dominicaine en mars 2013 lors de l’interception du Falcon 50 rempli de 680 kg de cocaïne qu’ils s’apprêtaient à piloter jusqu’en France.

« Ils ont servi leur pays pendant vingt ans, ils étaient habilités à transporter l’arme nucléaire. Tout ça a été balayé d’un revers de main, c’est insupportable », a expliqué Sabine Fauret, ex-officier de marine qui occupait les fonctions de contrôleur aérien sur la base aéronavale d’Hyères près de Toulon.

Sabine Fauret a dénoncé le « mauvais théâtre de la justice dominicaine : comment peut-on condamner à vingt ans des gens sans qu’ils soient entendus ? Si on avait payé - et cela nous a été proposé -, ils auraient eu leur libération ».
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