A Ramlet el-Baïda, les vagues remontent jusqu’aux constructions

  • il y a 5 ans
De nombreuses images ont circulé ces derniers jours sur les réseaux sociaux, montrant les constructions dans la partie maritime du projet d’Eden Rock immergées dans l’eau de mer. Notamment les images, ici, fournies par l’Opération Grande Bleue.
Le projetEden Rock est au coeur d'une polémique depuis septembre 2016 : de nombreux militants de la société civile se sont insurgés contre une décision du mohafez de Beyrouth, Ziad Chbib, d’accorder un permis de construire sur ce terrain sablonneux. Selon les militants de multiples associations civiles, ce terrain fait naturellement partie de la plage, donc des biens-fonds publics maritimes. Les promoteurs du projets arguent du fait que le terrain est bien privé, qu’il n’est pas de même nature que les terrains sablonneux de la plage et qu’ils possèdent un acte de propriété bien clair.
Selon l’Opération Grande Bleue, ces terrains ne peuvent être considérés que comme des biens-fonds publics maritimes. La preuve : les vagues qui remontent jusqu'aux constructions. La loi de 1925 qui régit le littoral au Liban stipule que « la limite des biens-fonds publics maritimes s’étend jusqu’à l’endroit où arrive la plus forte vague ».

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