A Beyrouth, lancement d'un mouvement pour la justice sociale, l'égalité et la laïcité - OLJ
  • il y a 5 ans
L'année dernière, dans le sillage du Printemps arabe, des Libanais avaient lancé un mouvement pour l'abolition du confessionnalisme politique. Porté par le vent de révolte et d'espoir balayant la région, de nombreux Libanais avaient battu le pavé, lors de plusieurs manifestations alors que des jeunes gens avaient tenu des sit-in pendant des mois, à Beyrouth, Saïda ou Tripoli.

Mais le mouvement avait fini par s'essouffler, sans obtenir de résultat. La faute à des divisions internes et à la mainmise progressive de différents partis politiques sur le mouvement citoyen.

Aujourd'hui, un an plus tard, alors que le printemps est sur le retour, des activistes de la coalition pour la chute du régime confessionnel veulent relancer le mouvement, sous les mots d'ordre cette fois de justice sociale, égalité et laïcité.
Dimanche 26 février, ils ont donné un premier rendez-vous aux Libanais, pour une manifestation pacifique, de Dora, au nord de Beyrouth, au siège de l'électricité du Liban (EDL), pour exiger l'électricité 24h/24h.

S'il n'y avait pas foule dimanche, les organisateurs ne se découragent pas pour autant, conscients qu'il faut de l'endurance pour faire descendre les Libanais, hors appel politique, dans les rues.

"La manifestation du 26 février n'était qu'un premier pas. Il y en aura d'autres", promettent les organisateurs.
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