Emmanuel Macron amorce une timide remontée dans les sondages

  • il y a 5 ans
Selon plusieurs sondages publiés en ce début d’année 2019, le niveau de satisfaction des Français vis-à-vis du chef de l’État progresse légèrement. Selon le politologue Jean-Daniel Lévy, cette remontée est liée au regain d’autorité du chef de l’État.

Après avoir chuté au cœur de la crise des Gilets jaunes, la cote d’Emmanuel Macron remonte dans les sondages, de même que celle de son camp en vue des élections européennes, dans le sillage de la posture d’autorité adoptée par le président.

Plusieurs enquêtes d’opinion publiées en ce début d’année montrent un léger mieux pour l’impopulaire chef de l’État, dont le niveau de satisfaction remonte de un à cinq points pour se situer entre 23 % et 28 %, dans les parages de son score de 24 % du premier tour de l’élection présidentielle.

Un sondage Ifop-Fiducial publié mercredi montre en outre une embellie pour l’alliance La République en marche-Mouvement démocrate (LREM-MoDem), qui gagne cinq points en un mois et repasse devant le Rassemblement national en terme d’intentions de vote en vue du scrutin du 26 mai.

Regain d’autorité
Interrogés avant le lancement du Grand débat national en réponse à la crise des Gilets jaunes, qui a donné lieu à un long échange entre Emmanuel Macron et plus de 600 maires mardi dans l’Eure, les sondés semblent approuver le choix présidentiel d’adopter une ligne mêlant réalisme, fermeté et appel au dialogue, notamment exprimée dans le message de vœux du Nouvel an.

« Depuis six mois, Emmanuel Macron donne l’impression de subir les événements, c’est le premier moment où il reprend la main politiquement et semble donner le tempo », analyse Jean-Daniel Lévy, de l’institut de sondages Harris Interactive. Le politologue lie cette légère remontée au traitement présidentiel de la crise des Gilets jaunes qui s’exprime depuis deux mois par des manifestations émaillées de violences. « Son attitude marquant un regain d’autorité fait remonter sa cote, en particulier auprès des sympathisants de droite », a-t-il dit à Reuters.

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