Soudan. Le président affirme que la contestation ne « conduira pas à un changement » de pouvoir
- il y a 5 ans
Des manifestations contre le président soudanais Omar el-Béchir avaient éclatées dimanche 13 janvier, dans l’ouest du pays et à Khartoum, la capitale. En réponse, le président soudanais s’est déplacé ce lundi 14 janvier au Darfour.
Né de l’augmentation des prix du pain au Soudan, le mouvement de contestation a donné lieu dimanche 13 janvier a des manifestations contre le pouvoir en place à Khartoum, la capitale et au Darfour, une région de l'Ouest du pays. Les forces anti-émeute soudanaises ont tiré des gaz lacrymogènes pour disperser des manifestations antigouvernementales.
Face à ces manifestations, Omar el-Béchir s’est rendu ce lundi 14 janvier à une réunion publique au Darfour. Le président soudanais a fait une apparition publique lors de laquelle il a été acclamé par la foule, selon des images de la télévision d’État.
Le président a assuré que la contestation qui secoue le pays depuis près d'un mois n'aboutirait « pas à un changement » de pouvoir, devant une foule de ses partisans.
« Il y a une seule voie vers le pouvoir, et c'est celle des urnes. Le peuple soudanais décidera en 2020 qui doit les gouverner », a déclaré Omar el-Béchir, 75 ans, dont une troisième candidature à l'élection présidentielle prévue l'an prochain est pressentie.
Né de l’augmentation des prix du pain au Soudan, le mouvement de contestation a donné lieu dimanche 13 janvier a des manifestations contre le pouvoir en place à Khartoum, la capitale et au Darfour, une région de l'Ouest du pays. Les forces anti-émeute soudanaises ont tiré des gaz lacrymogènes pour disperser des manifestations antigouvernementales.
Face à ces manifestations, Omar el-Béchir s’est rendu ce lundi 14 janvier à une réunion publique au Darfour. Le président soudanais a fait une apparition publique lors de laquelle il a été acclamé par la foule, selon des images de la télévision d’État.
Le président a assuré que la contestation qui secoue le pays depuis près d'un mois n'aboutirait « pas à un changement » de pouvoir, devant une foule de ses partisans.
« Il y a une seule voie vers le pouvoir, et c'est celle des urnes. Le peuple soudanais décidera en 2020 qui doit les gouverner », a déclaré Omar el-Béchir, 75 ans, dont une troisième candidature à l'élection présidentielle prévue l'an prochain est pressentie.