Pour Jean-Leonetti (LR), l’idée d’un référendum d’initiative citoyenne «n’est pas sans danger»
  • il y a 5 ans
10% : c’est là le score, selon différents sondages, qui serait celui des Républicains pour les élections européennes. Comment expliquer cette dégringolade ? «Je pense qu’elle vient d’abord d’un échec cuisant au présidentiel, c’est un échec majeur qui n’est pas si vieux que ça, explique Jean Leonetti. Dans la Ve république, c’est la première fois que la droite républicaine n’arrive pas au deuxième tour. Depuis, on a vu une grande dispersion !».

Et cela continue, exemple avec la crise des Gilets jaunes où les Républicains n’ont pas été vraiment audibles. «Je pense qu’on est sincère et équilibré. Se jeter dans les bras des Gilets jaunes et dire, demain, il faut un vote pour pouvoir destituer le président de la République, qu’on vienne expliquer qu’il faut supprimer le Sénat… Cela nous oblige, car nous sommes responsables et parti de pouvoir, à avoir une attitude de recul. Nous sommes pour l’ordre républicain. Mais sous sommes conscients que l’autoritarisme, le mépris et l’amateurisme d’Emmanuel Macron conduisait obligatoirement à cette situation de chaos». 

Il ajoute: «Le désordre favorise toujours les démagogues. Dans la course à la démagogie, les partis de pouvoir (…) ne sont jamais gagnants».  Au sujet du référendum d’initiative citoyenne, revendication qui fédère beaucoup de Gilets jaunes, Jean Leonetti explique: «On ne s’y oppose pas. Cependant remarquons que toutes les revendications très hétéroclites se sont rassemblés autour de celle-ci pour la bonne et simple raison que personne ne parle de la même chose».

Jean Leonetti explique encore: « La concomitance du quinquennat associée à l’absence du cumul des mandats fait que la majorité d’un président de la République est extrêmement fragile».
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