Joseph Joffo, auteur du livre « Un sac de billes », est décédé.
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Joseph Joffo, auteur du livre « Un sac de billes », est décédé.

L’écrivain et scénariste français, notamment connu pour avoir raconté sa jeunesse d’enfant juif pendant la Seconde Guerre mondiale dans Un Sac de billes, est décédé à 87 ans.

Joseph Joffo, 87 ans, est mort, a annoncé sa famille ce jeudi 6 décembre. Cet écrivain est surtout connu pour son récit autobiographique Un sac de billes, paru en 1973. Un récit qui se déroule pendant la Seconde Guerre mondiale, où deux jeunes frères juifs fuient à travers la France occupée. Le livre a depuis été lu par plusieurs générations d’enfants et d’adolescents. Joseph Joffo avait écrit la suite en 1977, « Baby foot ».

Joseph Joffo, originaire de Paris, était malade depuis quelques années et est décédé à Saint-Laurent-du-Var (Alpes-Maritimes), où il était hospitalisé, a précisé Franck Joffo, l'un de ses fils. L'annonce de sa mort avait d'abord été faite par la Libre Belgique.

Un Sac de billes a été adapté au cinéma par Jacques Doillon en 1975, puis par Christian Duguay en 2017 avec les acteurs Patrick Bruel, Elsa Zylberstein, Bernard Campan ou encore Kev Adams.

« Un sac de billes contre mon étoile jaune »
Joseph Joffo, qui résidait à Epeigné-sur-Dême, en Indre-et-Loire, était venu, en 2017, à Montval-sur-Loir, dans la Sarthe, rencontrer des collégiens. « Mon premier business dans la vie a été un sac de billes contre mon étoile jaune, qui fascinait un de mes camarades », leur avait-il raconté, selon un article d’Ouest-France du 26 mai 2017.

« Avec Maurice, qui a 88 ans, nous sommes toujours restés inséparables », avait-il ajouté avant de remercier les professeurs de français qui perpétuent le devoir de mémoire. « Je dirais aussi que c’est un devoir d’éducation. Dans la tête d’un enfant, on peut mettre le meilleur, on peut mettre le pire. Mais si parmi ses élèves, il n’y en a qu’un seul qui échappe au piège du racisme, de l’antisémitisme et de la xénophobie, eh bien, Mesdames et Messieurs les profs, nous aurons gagné notre pari. »