Procès Fourniret. Réclusion criminelle à perpétuité requise contre « l’ogre des Ardennes ».
- il y a 5 ans
Procès Fourniret. Réclusion criminelle à perpétuité requise contre « l’ogre des Ardennes ».
Michel Fourniret est jugé à Versailles depuis mardi, avec son ex-femme Monique Olivier, pour l’assassinat de Farida Hammiche, en 1988. Un meurtre qu’ils ont avoué en 2004 et reconnu encore cette semaine aux assises de Versailles. L’avocat général a requis ce vendredi midi la réclusion criminelle à perpétuité à l’encontre des deux accusés. Le verdict est attendu en fin de journée.
« À mon avis, Michel Fourniret et Monique Olivier sont coupables tous les deux. » L’avocat général, Benoît Meslin, a requis ce vendredi midi aux assises des Yvelines, la réclusion criminelle à perpétuité à l’encontre de Michel Fourniret, pour assassinat. Et la même peine pour Monique Olivier, pour complicité d’assassinat.
Les deux sont jugés depuis mardi à Versailles, pour le meurtre, en 1988, de Farida Hammiche, épouse d’un ex-codétenu de Fourniret. Selon leurs aveux, ils l’avaient d’abord aidée à récupérer des pièces et lingots d’or cachés dans un cimentière du Val-d’Oise, avant de la tuer pour mettre la main sur l’ensemble du magot.
Le « meurtre crapuleux » du criminel sexuel
C’est le seul assassinat connu au motif crapuleux dans le parcours du criminel sexuel, déjà condamné en 2008 à la perpétuité incompressible pour les meurtres de sept jeunes filles et femmes. Lui et son ex-femme avaient reconnu le meurtre de Farida Hammiche en 2004, un an après leur arrestation en Belgique. Des aveux confirmés à l’audience, encore jeudi, lors des interrogatoires sur les faits. « La raison pour laquelle j’ai tué Farida Hammiche, elle est tout simplement abjecte : une question d’argent », a déclaré Michel Fourniret.
« L’ogre des Ardennes », 76 ans, barbe et cheveux grisonnants, a néanmoins provoqué la colère des parties civiles, la famille et le veuf de Farida Hammiche. Invoquant une « mémoire vieillissante », distillant des bribes d’informations, le tueur en série n’a pas révélé le lieu où il a déposé le corps, jamais retrouvé, de la femme tuée à l’âge de 30 ans dans le secteur de Clairefontaine (Yvelines).
Le couple Fourniret, « un aigle à deux têtes »
Dans ce procès, a insisté encore ce matin l’avocate Yolaine Bancarel, « le seul enjeu était pour les parties civiles, pour cette famille. Elle attendait simplement que les accusés aient le courage une fois […] de leur dire où est le corps de Farida. Mais ce couple, un aigle à deux têtes qu’il ne faut pas scinder, n’a même pas ce courage. »
Avec Michel Fourniret et Monique Olivier, « c’est le royaume du vide, a souligné aussi Me Didier Seban. Vide de l’humain, vide du sentiment. En condamnant pour cet assassinat ces deux artisans du crime, vous donnerez à Farida Hammiche une sépulture », poursuit-il en s’adressant à la cour et aux jurés.
La défense prendra la parole cet après-midi. Le verdict est attendu ce soir.
Michel Fourniret est jugé à Versailles depuis mardi, avec son ex-femme Monique Olivier, pour l’assassinat de Farida Hammiche, en 1988. Un meurtre qu’ils ont avoué en 2004 et reconnu encore cette semaine aux assises de Versailles. L’avocat général a requis ce vendredi midi la réclusion criminelle à perpétuité à l’encontre des deux accusés. Le verdict est attendu en fin de journée.
« À mon avis, Michel Fourniret et Monique Olivier sont coupables tous les deux. » L’avocat général, Benoît Meslin, a requis ce vendredi midi aux assises des Yvelines, la réclusion criminelle à perpétuité à l’encontre de Michel Fourniret, pour assassinat. Et la même peine pour Monique Olivier, pour complicité d’assassinat.
Les deux sont jugés depuis mardi à Versailles, pour le meurtre, en 1988, de Farida Hammiche, épouse d’un ex-codétenu de Fourniret. Selon leurs aveux, ils l’avaient d’abord aidée à récupérer des pièces et lingots d’or cachés dans un cimentière du Val-d’Oise, avant de la tuer pour mettre la main sur l’ensemble du magot.
Le « meurtre crapuleux » du criminel sexuel
C’est le seul assassinat connu au motif crapuleux dans le parcours du criminel sexuel, déjà condamné en 2008 à la perpétuité incompressible pour les meurtres de sept jeunes filles et femmes. Lui et son ex-femme avaient reconnu le meurtre de Farida Hammiche en 2004, un an après leur arrestation en Belgique. Des aveux confirmés à l’audience, encore jeudi, lors des interrogatoires sur les faits. « La raison pour laquelle j’ai tué Farida Hammiche, elle est tout simplement abjecte : une question d’argent », a déclaré Michel Fourniret.
« L’ogre des Ardennes », 76 ans, barbe et cheveux grisonnants, a néanmoins provoqué la colère des parties civiles, la famille et le veuf de Farida Hammiche. Invoquant une « mémoire vieillissante », distillant des bribes d’informations, le tueur en série n’a pas révélé le lieu où il a déposé le corps, jamais retrouvé, de la femme tuée à l’âge de 30 ans dans le secteur de Clairefontaine (Yvelines).
Le couple Fourniret, « un aigle à deux têtes »
Dans ce procès, a insisté encore ce matin l’avocate Yolaine Bancarel, « le seul enjeu était pour les parties civiles, pour cette famille. Elle attendait simplement que les accusés aient le courage une fois […] de leur dire où est le corps de Farida. Mais ce couple, un aigle à deux têtes qu’il ne faut pas scinder, n’a même pas ce courage. »
Avec Michel Fourniret et Monique Olivier, « c’est le royaume du vide, a souligné aussi Me Didier Seban. Vide de l’humain, vide du sentiment. En condamnant pour cet assassinat ces deux artisans du crime, vous donnerez à Farida Hammiche une sépulture », poursuit-il en s’adressant à la cour et aux jurés.
La défense prendra la parole cet après-midi. Le verdict est attendu ce soir.