Alors que le ministre de la Ville et du Logement, Julien Denormandie, venu spécialement à Marseille constater les dégâts, donnait une conférence de presse sur place, Jean-Claude Gaudin, qui se tenait à ses côtés, évoquait la quasi certitude de décès : "ce qui compte c'est qu'on trouve le moins de morts possibles, mais nous pensons qu'il y en aura" a déclaré le maire de Marseille. 
Dans le quartier populaire de Noailles, presque la moitié des immeubles peuvent être qualifiés de bâti indécent ou dégradé, parmi eux, l'immeuble du 63 de la rue d'Aubagne, le premier à s'effondrer, était depuis 2008 sous le coup d'un arrêté de péril pris par la mairie en 2008 en raison de sa dégradation avancée.
Dans un article paru il y a deux ans, nos confrères de Marsactu, site web d'investigation et d'informations locales, rappelait alors que le 63, rue d'Aubagne attendait déjà à l'époque sa réhabilitation dans le cadre d’un plan d’éradication de l'habitat indigne. 
Interrogé à ce sujet par une consœur, Jean-Claude Gaudin s’énerve : « Il y a une politique municipale qui est menée avec l’Etat sur le logement insalubre. Ce que nous souhaitons, c’est que quelquefois ça aille plus vite ! Mais on sécurise autant qu'on le peut celles et ceux qui pourraient être en danger, voilà la réalité ! » La journaliste réitérant sa question au sujet du 63 rue d'Aubagne, le maire de Marseille l'interrompt et conclut sur un ton péremptoire : "Voilà la réalité des choses, le 63, il avait fait l'objet d'une procédure, il était fermé !" (voir vidéo)
Cet immeuble abandonné et muré était connu, selon les riverains, pour être régulièrement squatté. Personne n'était en mesure d'affirmer qu'il ne l'était pas au moment du sinistre. 
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Vidéo publiée le : 05/11/2018 à 19:55:00

Lien vers l'article de Maritima.info :
http://www.maritima.info/depeches/faits-divers/marseille/56221/marseille-jean-claude-gaudin-evoque-la-probabilite-de-personnes-decedees-et-se-met-en-colere.html