Japon. 1 894 pièces de monnaie retirées de l’estomac d'un homme.
- il y a 6 ans
Japon. 1 894 pièces de monnaie retirées de l’estomac d'un homme.
Les chirurgiens d’un hôpital de Tokyo (Japon) ont enlevé 1 894 pièces de monnaie de l’estomac d’un patient. L’homme souffre de pica, un trouble psychiatrique qui se manifeste par l’ingestion répétée d’objets non-comestibles. Des évaluations ont révélé que le Japonais, qui avait avalé plus de huit kilos de pièces, était schizophrène.
Un homme de 51 ans a dû être opéré en urgence à Tokyo (Japon) de l’estomac. L’homme avait ingéré pas moins de 1 894 pièces de monnaie, pour un poids total de plus de 8 kg, détaille une étude sur le cas de ce patient publiée en avril dans la revue Acute Medicine & Surgery. Le Japonais souffre de pica, une pathologie principalement observée chez des individus présentant des troubles psychiatriques et dont les malades ingèrent de façon répétée des éléments non-comestibles.
Les personnes atteintes de pica peuvent notamment avaler de la terre, de la craie, du papier ou de l’argile, indique le spécialiste Marc Gozlan qui relaie l’étude sur son blog du Monde. Moins de dix cas d’ingestion de pièces ont été répertoriés dans le monde depuis 1975. Le nombre maximum de pièces avalées s’élevait jusqu’alors à 600.
Pas d’intoxication au zinc
Le quinquagénaire japonais, en dépression depuis 30 ans, est allé consulter pour de la fatigue et un manque d’appétit. Les médecins ont d’abord diagnostiqué une irritation péritonéale. Mais une radio du thorax a montré la présence de corps étrangers. Lors de l’opération, les chirurgiens ont repéré une déchirure de 5 mm, probablement provoquée par le poids ou le frottement des pièces.
Après avoir extrait à la main toutes les pièces de monnaie, les médecins ont renforcé la paroi gastrique. Malgré les 135 € de pièces de monnaies avalées, le patient n’avait pas été intoxiqué au zinc : les pièces de 10 yens, les plus nombreuses dans son estomac, ne contiennent en effet que 3 % de ce métal. Après l’opération, le Japonais a subi des tests qui ont permis de lui diagnostiquer une schizophrénie. L’homme a rapidement été hospitalisé en psychiatrie.
Les chirurgiens d’un hôpital de Tokyo (Japon) ont enlevé 1 894 pièces de monnaie de l’estomac d’un patient. L’homme souffre de pica, un trouble psychiatrique qui se manifeste par l’ingestion répétée d’objets non-comestibles. Des évaluations ont révélé que le Japonais, qui avait avalé plus de huit kilos de pièces, était schizophrène.
Un homme de 51 ans a dû être opéré en urgence à Tokyo (Japon) de l’estomac. L’homme avait ingéré pas moins de 1 894 pièces de monnaie, pour un poids total de plus de 8 kg, détaille une étude sur le cas de ce patient publiée en avril dans la revue Acute Medicine & Surgery. Le Japonais souffre de pica, une pathologie principalement observée chez des individus présentant des troubles psychiatriques et dont les malades ingèrent de façon répétée des éléments non-comestibles.
Les personnes atteintes de pica peuvent notamment avaler de la terre, de la craie, du papier ou de l’argile, indique le spécialiste Marc Gozlan qui relaie l’étude sur son blog du Monde. Moins de dix cas d’ingestion de pièces ont été répertoriés dans le monde depuis 1975. Le nombre maximum de pièces avalées s’élevait jusqu’alors à 600.
Pas d’intoxication au zinc
Le quinquagénaire japonais, en dépression depuis 30 ans, est allé consulter pour de la fatigue et un manque d’appétit. Les médecins ont d’abord diagnostiqué une irritation péritonéale. Mais une radio du thorax a montré la présence de corps étrangers. Lors de l’opération, les chirurgiens ont repéré une déchirure de 5 mm, probablement provoquée par le poids ou le frottement des pièces.
Après avoir extrait à la main toutes les pièces de monnaie, les médecins ont renforcé la paroi gastrique. Malgré les 135 € de pièces de monnaies avalées, le patient n’avait pas été intoxiqué au zinc : les pièces de 10 yens, les plus nombreuses dans son estomac, ne contiennent en effet que 3 % de ce métal. Après l’opération, le Japonais a subi des tests qui ont permis de lui diagnostiquer une schizophrénie. L’homme a rapidement été hospitalisé en psychiatrie.