Démission de Gérard Collomb. Le ministre de l'Intérieur persiste et signe.
- il y a 6 ans
Démission de Gérard Collomb. Le ministre de l'Intérieur persiste et signe.
Le ministre de l'intérieur Gérard Collomb, réaffirme qu'il souhaite démissionner du gouvernement, dans une interview publiée ce mardi 2 octobre, sur le site du Figaro. Le président de la République a indiqué en réaction qu'il attendait désormais les propositions du Premier ministre.
Après avoir présenté une première fois sa démission au président de la République et essuyé une fin de non-recevoir lundi 1er octobre, le ministre de l'Intérieur Gérard Collomb, réaffirme ce mardi qu'il souhaite quitter le gouvernement, dans un entretien publié sur le site du Figaro.
Le président de la République « attend désormais les propositions du Premier ministre » Édouard Philippe, a indiqué l'Élysée à l'AFP.
« Clarté »
« Aujourd'hui, compte tenu des rumeurs et des pressions qu'il peut y avoir, je ne veux pas que le fait que je sois candidat quelque part demain puisse troubler la marche du ministère de l'Intérieur », explique Gérard Collomb au Figaro.
« Il faut une clarté vis-à-vis de nos concitoyens et une clarté vis-à-vis des Lyonnais, donc je maintiens ma proposition de démission », poursuit le ministre.
« Il y a des gens qui sont extraordinaires: les policiers, les gendarmes, les sapeurs-pompiers. J'ai pris énormément de joie à être à la tête de ce ministère », assure-t-il encore.
Soutien de la première heure d'Emmanuel Macron, le ministre de l'Intérieur et candidat aux municipales à Lyon Gérard Collomb apparaît depuis deux semaines comme une épine dans le pied pour un exécutif en pleine opération reconquête à huit mois des élections européennes.
« Décisions qui s'imposent »
En pleine séance des questions au gouvernement à l'Assemblée, le Premier ministre Édouard Philippe a été interpellé sur ces nouvelles déclarations de gérard Collomb par les députés. « Il ne m'appartient pas de commenter telle ou telle dépêche. Dans mes fonctions de Premier ministre, j’exercerai la totalité des attributions qui me sont dévolues. Je dirige l'action du gouvernement, et j'aurai l'occasion de proposer au Président les décisions qui s'imposent », a-t-il déclaré.
Un peu plus tôt dans l'après-midi, Edouard Philippe avait déjà été interrogé sur les conséquences d'un possible départ du ministre de l'Intérieur.
Les réactions de l'opposition se sont immédiatement mises à pleuvoir. Sur Twitter Marine Le Pen (RN) dénonce un « sketch », accompagnant son post du mot-dièse #cirquepinder et d'une émoji de clown.
« Ca suffit » s'insurge pour sa part le député LFI Adrien Quatennens. « #Macron ferme la porte, #Collomb tente la fenêtre ! Peut-on assurer dans de bonnes conditions la sûreté du pays avec un Ministre de l’Interieur démissionnaire ? », commente-t-il.
Le ministre de l'intérieur Gérard Collomb, réaffirme qu'il souhaite démissionner du gouvernement, dans une interview publiée ce mardi 2 octobre, sur le site du Figaro. Le président de la République a indiqué en réaction qu'il attendait désormais les propositions du Premier ministre.
Après avoir présenté une première fois sa démission au président de la République et essuyé une fin de non-recevoir lundi 1er octobre, le ministre de l'Intérieur Gérard Collomb, réaffirme ce mardi qu'il souhaite quitter le gouvernement, dans un entretien publié sur le site du Figaro.
Le président de la République « attend désormais les propositions du Premier ministre » Édouard Philippe, a indiqué l'Élysée à l'AFP.
« Clarté »
« Aujourd'hui, compte tenu des rumeurs et des pressions qu'il peut y avoir, je ne veux pas que le fait que je sois candidat quelque part demain puisse troubler la marche du ministère de l'Intérieur », explique Gérard Collomb au Figaro.
« Il faut une clarté vis-à-vis de nos concitoyens et une clarté vis-à-vis des Lyonnais, donc je maintiens ma proposition de démission », poursuit le ministre.
« Il y a des gens qui sont extraordinaires: les policiers, les gendarmes, les sapeurs-pompiers. J'ai pris énormément de joie à être à la tête de ce ministère », assure-t-il encore.
Soutien de la première heure d'Emmanuel Macron, le ministre de l'Intérieur et candidat aux municipales à Lyon Gérard Collomb apparaît depuis deux semaines comme une épine dans le pied pour un exécutif en pleine opération reconquête à huit mois des élections européennes.
« Décisions qui s'imposent »
En pleine séance des questions au gouvernement à l'Assemblée, le Premier ministre Édouard Philippe a été interpellé sur ces nouvelles déclarations de gérard Collomb par les députés. « Il ne m'appartient pas de commenter telle ou telle dépêche. Dans mes fonctions de Premier ministre, j’exercerai la totalité des attributions qui me sont dévolues. Je dirige l'action du gouvernement, et j'aurai l'occasion de proposer au Président les décisions qui s'imposent », a-t-il déclaré.
Un peu plus tôt dans l'après-midi, Edouard Philippe avait déjà été interrogé sur les conséquences d'un possible départ du ministre de l'Intérieur.
Les réactions de l'opposition se sont immédiatement mises à pleuvoir. Sur Twitter Marine Le Pen (RN) dénonce un « sketch », accompagnant son post du mot-dièse #cirquepinder et d'une émoji de clown.
« Ca suffit » s'insurge pour sa part le député LFI Adrien Quatennens. « #Macron ferme la porte, #Collomb tente la fenêtre ! Peut-on assurer dans de bonnes conditions la sûreté du pays avec un Ministre de l’Interieur démissionnaire ? », commente-t-il.