Pour faire dans les jeux de mots faciles, on peut considérer que la ministre s'est bornée a de louables intentions lors de sa visite dans les Hautes-Alpes ce samedi.

Elisabeth Borne, ministre des transports n' a pas pour autant fuit les sujets délicats lors de son périple qui l'a fait traverser le département.

De l'écoute mais très peu d'espoir d'avancées sur les dossiers délicats comme la déviation de la Roche de Rame, dossier "qu'elle va étudier" ou sur la ligne ferroviaire Veynes-Grenoble.

Mais c'est peut-être "en creux" qu'il faut entendre son véritable sentiment . C'est le cas sur la poursuite de l'autoroute A 51 vers Grenoble. A cette question la ministre évoque le nouveau projet global de transport qu'il faut envisager, "cette révolution nécessaire de la mobilité qui ne passe pas forcément par des autoroutes".
Après l'ajournement du projet reporté aux calendes grecques, voila qui ressemble bien à un enterrement de première classe ou de seconde... comme celle du train de nuit qui lui fera l'objet d'investissements conséquents. C'est là, et finalement c'est déja ça, la seule annonce bien concrète d'Elisabeth Borne qui a eu l'occasion de tester concrètement le "confort" du train de nuit puisque c'est ainsi qu'elle est venue même s'il était bien plus commode de repartir des Hautes-Alpes vers le sud par.... l'autoroute A 51

Entretien avec Elisabeth Borne au micro de Jean-marc passeron et de Jean Beveraggi