L’apeline, l’hormone qui pourrait régénérer les muscles des seniors.

  • il y a 6 ans
L’apeline, l’hormone qui pourrait régénérer les muscles des seniors.

Une équipe de chercheurs toulousains vient de mener d’importants travaux sur l’apeline, une hormone naturelle sécrétée lors de l’effort. Les propriétés régénérantes de cette hormone sur les muscles font espérer de nouvelles avancées dans la lutte contre la sarcopénie, ce phénomène de fonte musculaire qui touche les personnes âgées.

L’apeline, une hormone capable de restaurer les capacités musculaires, fait l’objet d’importantes recherches de la part de chercheurs de l’Inserm, de l’Université Paul Sabatier et du Gérontopôle du CHU de Toulouse (Haute-Garonne), rapporte le site 20 Minutes ce lundi 27 août.

Les résultats de leurs travaux laissent entendre que l’apeline pourrait améliorer la régénération des muscles chez les seniors.

Une hormone sécrétée au cours d’un exercice physique
Hormone 100 % naturelle, l’apeline est sécrétée par la contraction des muscles à l’effort. Les scientifiques ont étudié ses propriétés sur les muscles en administrant l’hormone à des souris âgées.

Les résultats de ces recherches, récemment publiés dans la revue Nature Medicine, ont été à la hauteur de leurs attentes. Chez les souris ayant reçu l’hormone, la capacité musculaire s’améliorait de manière significative. De même, les fibres des muscles se régénéraient.

Une découverte porteuse d’espoirs pour les personnes âgées
Cette découverte pourrait faire avancer la recherche sur la sarcopénie, un syndrome touchant les personnes âgées et qui entraîne la fonte de leur masse musculaire. Ce qui provoque, à terme, une inévitable situation de dépendance.

« Ces travaux permettent d’envisager l’apeline à la fois comme un outil de diagnostic précoce de la sarcopénie et comme un traitement prometteur pour lutter contre la perte de fonction liée à l’âge », indique Philippe Valet, codirecteur de l’étude et professeur à l’université Paul-Sabatier de Toulouse. Les premiers essais cliniques sur la molécule seront menés par le Gérontopôle de Toulouse à partir de 2019.

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