Maternité, homosexualité, harcèlement : Claire Chazal dit tout à… Marlène Schiappa !
- il y a 6 ans
C’est lors d’un entretien sous la couverture de Paris Match que l’ancienne présentatrice du journal télévisé de Tf1 s’est confiée à Marlène Schiappa, l’actuelle secrétaire d’Etat chargée de l’égalité homme-femme. Au menu de cet échange : maternité, homosexualité et harcèlement.
Interrogée par Marlène Schiappa sur son choix d’avoir un enfant à l’approche de la quarantaine, la journaliste déclare : « La maternité doit être libre ; moi, en tout cas, je ne l’envisageais pas autrement. J’ai d’ailleurs attendu d’en avoir les moyens, professionnellement, pour m’autoriser ce désir d’enfant, dans une totale autonomie. »
Claire Chazal précise que ce choix n’a pas été un frein à sa carrière : « La toute première phrase de ma mère, quand, à 37 ans, je lui ai annoncé ma grossesse, a été : “Donc, tu vas perdre ton emploi.” Et la deuxième : “Tu vas tellement changer physiquement que tu ne pourras plus être à l’antenne.” Or, j’ai présenté le journal jusqu’à la veille de l’accouchement ! »
Plus tard, la journaliste s’exprime sur la question des droits des personnes LGBT : « J’ai côtoyé beaucoup d’amis homosexuels, certains sont morts du sida et nous nous sentions, à l’époque, totalement impuissants. Heureusement, les traitements ont progressé, mais il reste des relents d’homophobie, que vous combattez d’ailleurs personnellement. Les débats autour de la loi sur le mariage pour tous ont été tellement violents… », déplore-t-elle.
Enfin, questionnée sur MeToo, Claire Chazal déclare que le mouvement est « salutaire et irréversible » et que le phénomène a été « déterminant ». « Ce combat me paraît essentiel, surtout pour les femmes moins privilégiées », répond-elle à Marlène Schiappa.
Interrogée par Marlène Schiappa sur son choix d’avoir un enfant à l’approche de la quarantaine, la journaliste déclare : « La maternité doit être libre ; moi, en tout cas, je ne l’envisageais pas autrement. J’ai d’ailleurs attendu d’en avoir les moyens, professionnellement, pour m’autoriser ce désir d’enfant, dans une totale autonomie. »
Claire Chazal précise que ce choix n’a pas été un frein à sa carrière : « La toute première phrase de ma mère, quand, à 37 ans, je lui ai annoncé ma grossesse, a été : “Donc, tu vas perdre ton emploi.” Et la deuxième : “Tu vas tellement changer physiquement que tu ne pourras plus être à l’antenne.” Or, j’ai présenté le journal jusqu’à la veille de l’accouchement ! »
Plus tard, la journaliste s’exprime sur la question des droits des personnes LGBT : « J’ai côtoyé beaucoup d’amis homosexuels, certains sont morts du sida et nous nous sentions, à l’époque, totalement impuissants. Heureusement, les traitements ont progressé, mais il reste des relents d’homophobie, que vous combattez d’ailleurs personnellement. Les débats autour de la loi sur le mariage pour tous ont été tellement violents… », déplore-t-elle.
Enfin, questionnée sur MeToo, Claire Chazal déclare que le mouvement est « salutaire et irréversible » et que le phénomène a été « déterminant ». « Ce combat me paraît essentiel, surtout pour les femmes moins privilégiées », répond-elle à Marlène Schiappa.