Meurtre d’Alexia Daval. Son mari Jonathann revient sur ses aveux et accuse sa belle-famille.
- il y a 6 ans
Meurtre d’Alexia Daval. Son mari Jonathann revient sur ses aveux et accuse sa belle-famille.
La famille de la jeune femme de 29 ans, retrouvée morte près de Gray (Haute-Saône) en octobre 2017, a été convoquée ce mercredi 4 juillet par le juge d’instruction de l’affaire, à Besançon (Doubs). Celui-ci leur a dévoilé le contenu de la dernière audition en date de Jonathan Daval, le mari d’Alexia et le principal suspect. Ses déclarations sont édifiantes : il est revenu sur ses aveux et met désormais en cause sa belle-famille, en particulier son beau-frère.
Ils l’ont défendu, désormais il les accuse. Les proches d’Alexia Daval, cette femme de 29 ans retrouvée morte le 30 octobre 2017, dans une zone boisée près de Gray (Haute-Saône), sont mis en cause par Jonathann Daval, le mari et principal suspect. Au cours de sa dernière audition en date, organisée la semaine dernière, l’informaticien de 34 ans, mis en examen et écroué depuis le 31 janvier dernier, est, en effet, revenu sur ses aveux, selon une source proche de l’enquête. Il reconnaît avoir été présent sur les lieux, mais n’avoir pas assisté directement au meurtre de son épouse. Il a accusé son beau-frère, Grégory Gay, d’avoir étranglé la victime au domicile de ses parents dans la nuit du 27 au 28 octobre.
D’après les précisions avancées par le quotidien régional L’Est Républicain, citant des éléments de l’audition de Jonathann Daval, en fin de repas, Alexia aurait été « à nouveau » en proie à une « crise hystérique », à laquelle se serait notamment mêlé l’époux de sa belle-soeur Stéphanie, Grégory Gay. Toujours selon le principal suspect, il aurait alors étranglé Alexia en voulant la calmer. Face au drame, « l’ensemble de la famille aurait scellé un pacte secret pour étouffer l’affaire », rapporte L’Est Républicain.
« On a beaucoup de mal à le croire »
Les parents d’Alexia Daval, sa soeur et son beau-frère ont eu connaissance de ces affirmations ce mercredi, dans le bureau du juge d’instruction de l’affaire, à Besançon (Doubs) où ils ont été convoqués et entendus dans la matinée, en compagnie de leur avocat maître Jean-Marc Florand. Une conférence de presse pour faire le point sur ce dossier très médiatisé est prévue ce soir, à 20 h.
En attendant, d’après Le Parisien, une source proche de l’enquête aurait fait état d’une certaine perplexité quant à la dernière version de Jonathann Daval. « On a beaucoup de mal à le croire », a-t-elle confié.
Pendant les trois mois de l’enquête diligentée par les gendarmes de la section de recherches de Besançon, le suspect s’était présenté en mari éploré. Lors de sa garde à vue, le suspect avait affirmé qu’il ne « voulait pas » tuer son épouse, mais qu’ils en étaient venus aux mains et qu’il avait étranglé Alexia en tentant de la « maîtriser ». Le couple connaissait de « fortes tensions » en raison de leurs difficultés à avoir un enfant. Il avait contesté avoir brûlé son corps, retrouvé en partie calciné dans un bois près de la commune.
La famille de la jeune femme de 29 ans, retrouvée morte près de Gray (Haute-Saône) en octobre 2017, a été convoquée ce mercredi 4 juillet par le juge d’instruction de l’affaire, à Besançon (Doubs). Celui-ci leur a dévoilé le contenu de la dernière audition en date de Jonathan Daval, le mari d’Alexia et le principal suspect. Ses déclarations sont édifiantes : il est revenu sur ses aveux et met désormais en cause sa belle-famille, en particulier son beau-frère.
Ils l’ont défendu, désormais il les accuse. Les proches d’Alexia Daval, cette femme de 29 ans retrouvée morte le 30 octobre 2017, dans une zone boisée près de Gray (Haute-Saône), sont mis en cause par Jonathann Daval, le mari et principal suspect. Au cours de sa dernière audition en date, organisée la semaine dernière, l’informaticien de 34 ans, mis en examen et écroué depuis le 31 janvier dernier, est, en effet, revenu sur ses aveux, selon une source proche de l’enquête. Il reconnaît avoir été présent sur les lieux, mais n’avoir pas assisté directement au meurtre de son épouse. Il a accusé son beau-frère, Grégory Gay, d’avoir étranglé la victime au domicile de ses parents dans la nuit du 27 au 28 octobre.
D’après les précisions avancées par le quotidien régional L’Est Républicain, citant des éléments de l’audition de Jonathann Daval, en fin de repas, Alexia aurait été « à nouveau » en proie à une « crise hystérique », à laquelle se serait notamment mêlé l’époux de sa belle-soeur Stéphanie, Grégory Gay. Toujours selon le principal suspect, il aurait alors étranglé Alexia en voulant la calmer. Face au drame, « l’ensemble de la famille aurait scellé un pacte secret pour étouffer l’affaire », rapporte L’Est Républicain.
« On a beaucoup de mal à le croire »
Les parents d’Alexia Daval, sa soeur et son beau-frère ont eu connaissance de ces affirmations ce mercredi, dans le bureau du juge d’instruction de l’affaire, à Besançon (Doubs) où ils ont été convoqués et entendus dans la matinée, en compagnie de leur avocat maître Jean-Marc Florand. Une conférence de presse pour faire le point sur ce dossier très médiatisé est prévue ce soir, à 20 h.
En attendant, d’après Le Parisien, une source proche de l’enquête aurait fait état d’une certaine perplexité quant à la dernière version de Jonathann Daval. « On a beaucoup de mal à le croire », a-t-elle confié.
Pendant les trois mois de l’enquête diligentée par les gendarmes de la section de recherches de Besançon, le suspect s’était présenté en mari éploré. Lors de sa garde à vue, le suspect avait affirmé qu’il ne « voulait pas » tuer son épouse, mais qu’ils en étaient venus aux mains et qu’il avait étranglé Alexia en tentant de la « maîtriser ». Le couple connaissait de « fortes tensions » en raison de leurs difficultés à avoir un enfant. Il avait contesté avoir brûlé son corps, retrouvé en partie calciné dans un bois près de la commune.