Présenté comme le meilleur sprinteur du plateau du 101e Tour d'Italie, Elia Viviani a fait honneur à son statut en remportant la deuxième étape de l'épreuve ce samedi à Tel Aviv. Le coureur transalpin a pris le meilleur sur son compatriote Jakub Mareczko (Wilier Triestina-Selle Italia) pour s'offrir la deuxième victoire de sa carrière sur les routes du Giro. Voilà donc le compteur italien ouvert, et ce bien plus tôt que lors de la précédente édition, où les tifosi avaient dû attendre la 16e étape pour voir Vincenzo Nibali lever les bras. Une victoire qui permet de mettre Viviani et l'équipe Quick-Step Floors sur les bons rails pour cette Corsa Rosa. "Ce n'est jamais facile de gagner. On a essayé de faire abstraction des émotions et ce n’est jamais facile. J’avais rendez-vous avec le Giro, et je suis très fier du travail de l’équipe. Beaucoup d’efforts ont été fournis depuis le début de l’année. J’avais besoin de cette victoire et je savais que je pouvais compter sur toute l’équipe", a expliqué l'Italien au micro de la chaîne L'Equipe.

"Après deux ans, revenir sur le Giro avec toute cette pression, ce n'était pas évident", poursuit-il. "Mais maintenant, toute cette pression est retombée. Avec Schachmann, l'équipe a deux maillots, c'est super, et ça montre la force de l'équipe. Je suis content d'avoir ce maillot cyclamen, l'objectif est de le garder et je rêve de remporter ce classement". Le dernier coureur italien à avoir remporté le classement par points du Giro est Giacomo Nizzolo (2016). Sur le papier, Viviani semble en tout cas le mieux armé pour emmener ce maillot jusqu'à Rome. Il aura l'occasion de la confirmer ce dimanche à Eilat, où il sera une nouvelle fois le grand favori de l'étape.