AFREF Vidéo 15 février 2018 " Certification : marché, contrôle, reconnaissance"

  • il y a 6 ans
Ce jeudi de l'AFREF s'inscrit dans la poursuite de la réflexion conduite le 23 mars 2017 sur le thème : "Le système de certification français, quel présent quel avenir". Séance pilotée par l'AFDET, où il a été notamment question du rapport sur les blocs de compétences qu'elle a réalisé en collaboration avec le CEREQ.

Les partenaires sociaux, en décembre 2013, ont finalisé un accord sur la formation professionnelle en matière de formation et d’accompagnement. La loi du 5 mars 2014 a mis particulièrement en avant la certification, par exemple en imposant pour le CPF que les formations dispensées conduisent à une certification inscrite sur une liste publiée par le COPANEF. Tout cela dans un contexte appelant à une réduction des parcours de formation.
Elle a également prévu la possibilité de délivrance de blocs de compétences pour les certifications inscrites au RNCP, ainsi que la notion de « socle » qui a donné naissance à la certification CléA.
A travers ce dernier exemple, Laurence MARTIN, du réseau des APP, fera une présentation de l’origine de cette certification, du côté innovant de sa construction et pour répondre à quels besoins.
La mise en avant de la certification a amené les certificateurs à s’emparer de ces nouveaux « objet » bloc de compétences et Cléa. En quoi cela a-t-il fait évoluer les principaux certificateurs, quels types de questionnements cela a-t-il pu poser pour que les certifications répondent mieux à l’adéquation unités certificatives/compétences, en quoi cela a-t-il pu avoir des conséquences sur l’offre de formation ? Le rapport entre la conception plus ou moins proche du travail de ces « objets » certificateurs et les usages possibles ?
Stéphane BALAS, chercheur au Cnam, abordera ces questionnements.
Enfin, Xavier ROYER, animateur du Comité Observatoires et Certifications, indiquera comment les publics directement visés par ces évolutions, à savoir les salariés et les demandeurs d’emploi, s’emparent de ces nouvelles opportunités. Répondent-elles aux besoins de montée en compétences de ces publics ? Les prescripteurs de formation peuvent-ils réellement utiliser les nouveaux dispositifs. Quelles évolutions seraient encore nécessaires pour être plus efficient.

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