Le château de Budos
- il y a 6 ans
Le Château de Budos
Historique
Largement pourvu par son oncle, Raymond Guilhem de Budos refit dès 1306, le vieux château familial reprenant les dispositions architecturales du château voisin de Villandraut.En 1422-23, le roi d’Angleterre prit possession du château et en chargea Pons, seigneur de Castillon.
En 1571, Budos est vendu aux La Roque qui le conserveront jusqu’à la révolution. En 1789, le château, déclaré comme bien national, est démantelé : planchers, toitures et boiseries sont vendus. Puis il sert aux paysans du voisinage comme carrière de pierres entre 1830 et 1841. Il est réduit à l’état de ruine lorsqu’il est racheté en 1860 par un descendant des La Roque.
Architecture
Le château témoigne du plan des « Châteaux Clémentins » : un quadrilatère (46 m x 56 m) muni d'une tour à chaque angle. Dans l'une des tours se dresse un pigeonnier. Un vaste logis en U autour de la cour est protégé par une haute muraille cantonnée de tours aux angles. L’entrée est pratiquée sous une haute tour carrée. Sur chaque face, une tour carrée non saillante domine courtines et logis. Les murs de la courtine nord-est semblent avoir été surhaussés à plusieurs reprises. Les archères des tours et courtines sont en croix pattée. Les créneaux du premier chemin de ronde avaient été comblés. Le niveau du sol à l’intérieur semble plat aujourd’hui grâce aux remblais qui y ont été déposés. Or l’architecture nous montre qu’à l’origine, le sol était en pente et devait présenter différents paliers.
Inscrit à l’inventaire des monuments historiques depuis 1988, le château fait aujourd’hui l’objet d’une restauration sous la direction de l’association Adichats.
Historique
Largement pourvu par son oncle, Raymond Guilhem de Budos refit dès 1306, le vieux château familial reprenant les dispositions architecturales du château voisin de Villandraut.En 1422-23, le roi d’Angleterre prit possession du château et en chargea Pons, seigneur de Castillon.
En 1571, Budos est vendu aux La Roque qui le conserveront jusqu’à la révolution. En 1789, le château, déclaré comme bien national, est démantelé : planchers, toitures et boiseries sont vendus. Puis il sert aux paysans du voisinage comme carrière de pierres entre 1830 et 1841. Il est réduit à l’état de ruine lorsqu’il est racheté en 1860 par un descendant des La Roque.
Architecture
Le château témoigne du plan des « Châteaux Clémentins » : un quadrilatère (46 m x 56 m) muni d'une tour à chaque angle. Dans l'une des tours se dresse un pigeonnier. Un vaste logis en U autour de la cour est protégé par une haute muraille cantonnée de tours aux angles. L’entrée est pratiquée sous une haute tour carrée. Sur chaque face, une tour carrée non saillante domine courtines et logis. Les murs de la courtine nord-est semblent avoir été surhaussés à plusieurs reprises. Les archères des tours et courtines sont en croix pattée. Les créneaux du premier chemin de ronde avaient été comblés. Le niveau du sol à l’intérieur semble plat aujourd’hui grâce aux remblais qui y ont été déposés. Or l’architecture nous montre qu’à l’origine, le sol était en pente et devait présenter différents paliers.
Inscrit à l’inventaire des monuments historiques depuis 1988, le château fait aujourd’hui l’objet d’une restauration sous la direction de l’association Adichats.