Extrait de Dersu Uzalai, d'Akira Kurosawa (1975), avec Yuri Solomin et Maksim Munzuk.
Le chant L'Aigle de la Taïga est d'Isaac Sshwarz, comme le reste de la b-o.
Ce chant m'évoque ce splentide poème de Nazim Hikmet, "Les chants des hommes":
"Les chants des hommes Sont plus beaux qu’eux-mêmes Plus lourds d’espoir Plus tristes Plus durables Plus que les hommes J’ai aimé leurs chants J'ai pu vivre sans les hommes Jamais sans leurs chants Il m’est arrivé d’être infidèle A ma bien-aimée Jamais aux chants que j’ai chantés pour elle Jamais non plus les chants ne m’ont trompé Quel que soit leur langage J’ai toujours compris tous les chants Rien en ce monde De tout ce que j’ai pu boire et manger De tous les pays où j’ai voyagé De tout ce que j’ai pu voir et entendre De tout ce que j’ai pu toucher et comprendre Rien, rien Ne m’a rendu aussi heureux Que les chants Les chants des hommes."