Emmanuel Macron sera à Calais ce mardi pour évoquer la question des migrants. Le chef de l’Etat français devra appréhender la difficile cohabitation entre les policiers et les associations d’aide aux migrants. Quand les premiers ont ordre d’éviter toute reconstitution de campement, les seconds travaillent à rendre un minimum de dignité aux occupants. "Je ne peux pas dormir la nuit car j’ai peur que les CRS viennent", explique un migrant éthiopien. "Je me suis déjà fait taper deux fois par les CRS", regrette-t-il. Cela fait maintenant 20 ans que des migrants affluent dans l'espoir de franchir la Manche. Actuellement ils sont entre 500 et 800 Calais. Ils étaient 7.000 lors du démantèlement de la jungle.