Les enfants d'un squat de Salvador, dans une usine désaffectée. Une ONG, Habeac, s'occupe un peu d'eux 2 fois par semaine, leur donne à manger et propose des activités de dessin, danse, capoeira... G rencontré les 2 bénévoles, Anaïté et Gabriela, qui m'ont emmené pour que je dessine les petits. J'en ai tiré 5 petits films et un petit clip musical à paraître bientôt. Ces enfants sont pauvres de nos richesses matérielles, c vrai, mais éminemment riches de nos pauvretés spirituelles (joie, art, vie, danse, culture sienne et spontanée...). Ils ont le regard aussi dur que leur vie. Aussi intense aussi. Le prof de capoeira est aussi un bénévole, Udilson, adorable et super esprit ; et on voit aussi dans l'équipe un ado de 13 ans, Marcos, bourré de vie et de peps, et qui s'exprimait et avait un sens du contact et de la tchatche étonnant pour un gamin sorti lui aussi de la rue, et ex-drogué. C'est lui qui tient la caméra dans la petite séquence post-générique : il cherche à filmer la mère de sa petite amie, qui s'y refuse. La maison de ces derniers est la seule potable du squat. Après un premier round d'observation, les mômes adorent qu'on les filme ("quemar foto", "brûler de la pellicule", comme ils disent). Enfin, on voit sur les images la petite Audrey, blonde, qui était ma coloc à Salvador pendant un moment, et qui m'accompagnait au squat, jouait avec les mômes, tout ça...
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