Dimanche 5 novembre, un homme a ouvert le feu dans une église de Sutherland Springs au Texas, tuant 26 personnes. Pris à partie par un habitant qui a saisi son fusil d’assaut, le tireur a fui puis a été retrouvé mort dans sa voiture. Il s’agirait d’un jeune homme blanc d’une vingtaine d’années, mais les autorités n’ont pas communiqué son identité, et ses motivations restent inconnues pour le moment.

Les victimes ont de 5 à 72 ans. On compte une vingtaine de blessés. Le bilan pourrait encore s’alourdir.

C’est la fusillade la plus meurtrière dans un lieu de culte aux Etats-Unis et la cinquième de l’histoire récente du pays.

En juin 2015, Dylann Roof, un partisan de la suprématie blanche, avait tué neuf paroissiens dans l’église épiscopale méthodiste africaine Emanuel à Charleston, en Caroline du Sud. Il a été condamné à la peine capitale en janvier 2017.

En déplacement au Japon, le président américain a présenté ses condoléances sur Twitter.
Favorable au port d’armes à feu, M. Trump a estimé depuis Tokyo que cette fusillade « n’[était] pas une question liée aux armes », mais à la « santé mentale » du tireur.

Comme lors de tant d’autres fusillades avant celle-ci, les démocrates ont renouvelé les appels au contrôle des armes à feu, dans un pays où le droit d’en détenir est garanti par la Constitution.