Naturimages - Cerfs
- il y a 7 ans
Les nuits d'automne semblent bien agitées dans certaines de nos vieilles forêts. La passion amoureuse a en effet fait perdre aux cerfs toute discrétion et leur brame bat son plein.
La lumière une fois revenue, les empreintes des cerfs sur le sol trahissent leurs passages secrets où l'on pourra les surprendre avec un peu de chance et surtout, surtout beaucoup de patience.
Après la folie nocturne, le calme est revenu. Mais la lenteur et la nonchalance des mouvements ne sont qu'apparence. Chaque animal est en fait constamment aux aguets, attentif au moindre bruit , à la moindre odeur anormale.
La biche la plus âgée, les sens toujours en éveil, mène le troupeau avec une prudence extrême et les mâles et les femelles plus jeunes, avec leurs faons, se reposent en grande partie sur sa longue expérience de la vie.
En dehors de la période de brame, les cerfs vivent à l'écart du groupe des femelles. A l'automne, bien sûr, ils cherchent à les approcher et la concurrence grandit entre les jeunes mâles et leurs aînés pour s'attirer les faveurs des biches. Parfois le brame démarre bien avant le coucher du soleil et la forêt se remplit peu à peu des mugissements puissants des cerfs qui se répondent de loin en loin.
La plupart des grands cerfs sont installés à ce moment sur un petit territoire, à proximité duquel ils ne supportent aucun concurrent.
Chacun manifeste son droit de propriété à haute et intelligible voix et tente de rester maître des lieux le plus longtemps possible.
Parfois quelques biches traversent le secteur. Le cerf en place en profite pour essayer de les maintenir près de lui. Mais si elles décident de continuer leur chemin, il préfère souvent rester sur place plutôt que de les suivre et continue son concert ...
Les jeunes mâles, eux, n'ont pas de territoire et passent leur temps à harceler les vieux cerfs en s'approchant des places de brame. Il sont vite repérés et la réaction ne se fait pas attendre... Le maître des lieux injurie copieusement son rival et, si nécessaire, part à sa rencontre pour le chasser. Effet garanti sur les plus jeunes qui se sauvent sans demander leur reste ...
Mais parfois, lorsqu'ils sont de force égale, les cerfs s'affrontent en combats aussi violents qu'inoffensifs car le vainqueur est simplement celui qui a réussi à repousser l'autre.
Les bois ne servent en effet jamais à tuer l'adversaire et le vaincu repart, certes un peu humilié, mais bien vivant et prêt à tenter sa chance un peu plus loin...
Ces affrontements se font parfois en présence des biches qui n'y prêtent à vrai dire aucune attention. Peu sensibles à la cour qui leur est faite et ignorant dédaigneusement l'agitation qui les entoure, elles continuent de vaquer tranquillement à leurs occupations.
Enfin, avec les derniers jours d'Octobre, la rumeur s'éteint peu à peu...
Les biches se regroupent en grandes bandes, tandis que les cerfs solitaires ou ne petits groupes gagnent petit à petit leurs quartiers d'hiver ...
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La lumière une fois revenue, les empreintes des cerfs sur le sol trahissent leurs passages secrets où l'on pourra les surprendre avec un peu de chance et surtout, surtout beaucoup de patience.
Après la folie nocturne, le calme est revenu. Mais la lenteur et la nonchalance des mouvements ne sont qu'apparence. Chaque animal est en fait constamment aux aguets, attentif au moindre bruit , à la moindre odeur anormale.
La biche la plus âgée, les sens toujours en éveil, mène le troupeau avec une prudence extrême et les mâles et les femelles plus jeunes, avec leurs faons, se reposent en grande partie sur sa longue expérience de la vie.
En dehors de la période de brame, les cerfs vivent à l'écart du groupe des femelles. A l'automne, bien sûr, ils cherchent à les approcher et la concurrence grandit entre les jeunes mâles et leurs aînés pour s'attirer les faveurs des biches. Parfois le brame démarre bien avant le coucher du soleil et la forêt se remplit peu à peu des mugissements puissants des cerfs qui se répondent de loin en loin.
La plupart des grands cerfs sont installés à ce moment sur un petit territoire, à proximité duquel ils ne supportent aucun concurrent.
Chacun manifeste son droit de propriété à haute et intelligible voix et tente de rester maître des lieux le plus longtemps possible.
Parfois quelques biches traversent le secteur. Le cerf en place en profite pour essayer de les maintenir près de lui. Mais si elles décident de continuer leur chemin, il préfère souvent rester sur place plutôt que de les suivre et continue son concert ...
Les jeunes mâles, eux, n'ont pas de territoire et passent leur temps à harceler les vieux cerfs en s'approchant des places de brame. Il sont vite repérés et la réaction ne se fait pas attendre... Le maître des lieux injurie copieusement son rival et, si nécessaire, part à sa rencontre pour le chasser. Effet garanti sur les plus jeunes qui se sauvent sans demander leur reste ...
Mais parfois, lorsqu'ils sont de force égale, les cerfs s'affrontent en combats aussi violents qu'inoffensifs car le vainqueur est simplement celui qui a réussi à repousser l'autre.
Les bois ne servent en effet jamais à tuer l'adversaire et le vaincu repart, certes un peu humilié, mais bien vivant et prêt à tenter sa chance un peu plus loin...
Ces affrontements se font parfois en présence des biches qui n'y prêtent à vrai dire aucune attention. Peu sensibles à la cour qui leur est faite et ignorant dédaigneusement l'agitation qui les entoure, elles continuent de vaquer tranquillement à leurs occupations.
Enfin, avec les derniers jours d'Octobre, la rumeur s'éteint peu à peu...
Les biches se regroupent en grandes bandes, tandis que les cerfs solitaires ou ne petits groupes gagnent petit à petit leurs quartiers d'hiver ...
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