Le Challenge Compétences, comment ça se passe ?
- il y a 7 ans
Depuis 2011, Laval Mayenne Technopole organise le Challenge compétences afin de faire émerger de nouveaux business dans les entreprises grâce aux compétences présentes dans les écoles supérieure du département !
Comment ça se passe ?
En 2016, François Rioult, directeur d'exploitation d'Emin Leydier Emballages (Montsûrs) a participé au challenge compétences avec les étudiants ingénieur de l'ESIEA Laval.
Les jeunes, ils ont besoin d'avoir des projets concrets et ne pas toujours travaillé sur du théorique. La meilleure façon d'apporter différents projets c'est d'ouvrir les portes d'une entreprise aux jeunes qui viennent en groupe. Parce que souvent quand on ouvre une entreprise à des jeunes c'est pour accueillir un stagiaire. Le stagiaire, on lui dit ta mission c'est ça. Alors que là on dit "trouvez votre mission" et je pense qu'avec la nouvelle génération d'étudiants, avec leur ouverture d'esprit, leur hyperconnectivité, ils ont une vision de l'entreprise qui est complétement différente de la notre, et du coup peuvent nous apporter pas mal de sujets de réflexion.
C'est une approche complétement différente de ce que l'on peut solutionner comme problème dans l'entreprise et solutionner des problèmes dont on a pas perçu car on est pris par notre quotidien. Avoir un œil neuf des élèves ingénieur, qui ont déjà un bagage intéressant de réflexion super poussé. Cela ouvre les yeux sur des problèmes que l'on a pas forcément perçus. Cela nous amène en dehors de nos sentiers battus donc super intéressant. ça booste aussi les équipes car ils se disent "tiens il y a des gens qui s'intéressent à ce qu'on peut faire, dans le cas de notre projet qui a été proposé par les étudiants, ça a vulgarisé notre métier et mes collaborateurs étaient vraiment contents d'avoir rencontré ces élèves.
Nous avons eu la proposition de trois projets, un qui était super intéressant, qui nous changeait notre métier habituel, c'est-à-dire que l'emballage en carton ondulé à une fonction d'emballage ou de transport. Les étudiants nous ont proposé de faire des meubles en carton ondulé donc c'est surprenant puisque nos machines sont plutôt construites pour les emballages et techniquement c'est possible de faire des meubles en carton ondulé avec nos machines.
Alors c'est quelque chose qui n'est pas encore mis en place dans le groupe Emin Leydier, par contre c'est un sujet fort de réflexion puisque depuis qu'on a fait le challenge de l'ESIEA en 2016, on fait un challenge interne mettant en compétition les différents bureaux d'études du groupe, donc 6 bureaux d'études qui ont tous contribué à créer une chaise, une table de réunion, et un meuble de présentoir pour des prospectus. Il fallait que ce soit intéressant, que le design soit sympa, que ce soit possible d'être produit sur nos machines et commercialisable donc on en est au tout début de créer une gamme de mobilier qui serait intéressante.
Là où l'ESIEA a été beaucoup plus pertinente c'est qu'ils ont créé une maquette de site internet pouvant mettre à la vente ces produits auprès des particuliers alors que pour l'instant le groupe travaille plutôt que pour des entreprises on est en BtoB donc ça fait vraiment un changement de culture qui n'est pas encore amorçé.
Vous voulez participer aux challenges compétences ?
Inscrives-vous sur www.challenge-competences.fr
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En 2016, François Rioult, directeur d'exploitation d'Emin Leydier Emballages (Montsûrs) a participé au challenge compétences avec les étudiants ingénieur de l'ESIEA Laval.
Les jeunes, ils ont besoin d'avoir des projets concrets et ne pas toujours travaillé sur du théorique. La meilleure façon d'apporter différents projets c'est d'ouvrir les portes d'une entreprise aux jeunes qui viennent en groupe. Parce que souvent quand on ouvre une entreprise à des jeunes c'est pour accueillir un stagiaire. Le stagiaire, on lui dit ta mission c'est ça. Alors que là on dit "trouvez votre mission" et je pense qu'avec la nouvelle génération d'étudiants, avec leur ouverture d'esprit, leur hyperconnectivité, ils ont une vision de l'entreprise qui est complétement différente de la notre, et du coup peuvent nous apporter pas mal de sujets de réflexion.
C'est une approche complétement différente de ce que l'on peut solutionner comme problème dans l'entreprise et solutionner des problèmes dont on a pas perçu car on est pris par notre quotidien. Avoir un œil neuf des élèves ingénieur, qui ont déjà un bagage intéressant de réflexion super poussé. Cela ouvre les yeux sur des problèmes que l'on a pas forcément perçus. Cela nous amène en dehors de nos sentiers battus donc super intéressant. ça booste aussi les équipes car ils se disent "tiens il y a des gens qui s'intéressent à ce qu'on peut faire, dans le cas de notre projet qui a été proposé par les étudiants, ça a vulgarisé notre métier et mes collaborateurs étaient vraiment contents d'avoir rencontré ces élèves.
Nous avons eu la proposition de trois projets, un qui était super intéressant, qui nous changeait notre métier habituel, c'est-à-dire que l'emballage en carton ondulé à une fonction d'emballage ou de transport. Les étudiants nous ont proposé de faire des meubles en carton ondulé donc c'est surprenant puisque nos machines sont plutôt construites pour les emballages et techniquement c'est possible de faire des meubles en carton ondulé avec nos machines.
Alors c'est quelque chose qui n'est pas encore mis en place dans le groupe Emin Leydier, par contre c'est un sujet fort de réflexion puisque depuis qu'on a fait le challenge de l'ESIEA en 2016, on fait un challenge interne mettant en compétition les différents bureaux d'études du groupe, donc 6 bureaux d'études qui ont tous contribué à créer une chaise, une table de réunion, et un meuble de présentoir pour des prospectus. Il fallait que ce soit intéressant, que le design soit sympa, que ce soit possible d'être produit sur nos machines et commercialisable donc on en est au tout début de créer une gamme de mobilier qui serait intéressante.
Là où l'ESIEA a été beaucoup plus pertinente c'est qu'ils ont créé une maquette de site internet pouvant mettre à la vente ces produits auprès des particuliers alors que pour l'instant le groupe travaille plutôt que pour des entreprises on est en BtoB donc ça fait vraiment un changement de culture qui n'est pas encore amorçé.
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