LÀ OÙ TU VAS

  • il y a 7 ans
CONSCIENSONS 44

LÀ OÙ TU VAS

Refrain
Tu sais là ou tu vas, n’est pas toujours ou tu dois
Si ton mental contrôle, tu seras loin de Toi.
L’état de ta Conscience, c’est la pure centration
Pas besoin de voyager, ou d’partir en mission.
Tu n’as rien à prouver, quand tu es accordé
Immergé dans l’instant, désancré du passé.

Je sais qu’c’est pas facile, y’a tellement de souvenirs
Dettes morales/amitiés, c’qu’il faut pour te retenir
Peur d’oser affirmer, que tu t’es transformé.
T’as choisi un chemin, dans ta zone de confort
Tu le garde secret, comme dans un coffre fort
Tu blinde ton intérieur, par peur d’être attaqué
Tu veux tout conserver, même les contradictions.
Tu es le personnage, d’l’éternelle transition
Tous les sens en alerte, pour sauver la façade
Tout ça pour éviter, une super rigolade.

Tu t’enfermes dans l’silence, pour pas te distinguer
Mais toujours à l’affut, d’une blague à raconter.
Le futile l’inutile, t’aident à tisser des liens.
Au centre de ta toile, tu as tous les moyens
Pour t’retirer du jeu, quand les vagues se lèvent
Ton radeau plein d’excuses, sur le bout de tes lèvres
Désendigue des mots creux, qui te sauvent la face
Refus d’intégrité, tu files comme une limace
Pour aller t’enfermer, au cœur de l’illusion
En refusant de voir, que t’agis comme un con.

Tu t’remets en question, pour pouvoir conserver
Un état ambivalent. Et tu fais que tricher*
Même quand tu es honnête*, puisque ton fonctionnement
Veut toujours préserver, ton droit de faire semblant.
Tu dis » j’me fout la paix », et les autres doivent se taire
Parce que tu n’veux pas voir, que tu es en colère.
Tu as tout les atouts, du conscient du puissant
Tu portes l’énergie, des faiseurs de courant
De ceux qui peuvent guider, l’aveugle dans la lumière
Mais au fond c’que tu veux, c’est une gloire éphémère.

Ni prophète ni menteur, tu es l’ombre de toi-même.
En r’fusant de t’choisir, tu subis l’anathème.
Etranger dans ton monde, comme une statue de sel
Tu t’érodes doucement, dans un joli bordel.
Pourtant tu le vois bien, au-delà des apparences
Que ton enfermement, vient de tes résistances.
Quel orgueil mon ami, ce boulet que tu traines
Il suffit d’un instant, pour briser ses chaines.
Quel orgueil mon ami, ce boulet que tu traines
Il suffit d’un instant, pour briser ses chaines.

MIRAMÕNDE Samouraï Ara Ki Rit
Ordre du Miram Ordre des Samouraïs Kantik