En Birmanie, des bouddhistes ultranationalistes massacrent la minorité musulmane

  • il y a 7 ans
Dans son rapport annuel, Amnesty International tire le signal d’alarme sur la situation de la Birmanie, un pays en proie à de nombreuses tensions internes.

Si chez nous le bouddhisme est associé à la non-violence, en Birmanie des groupes de populations boudhistes massacrent la minorité musulmane du pays.

Dans l’Etat de l’Ankaran au Nord-Est de la Birmanie, se trouve le peuple de Rohingyas.

La Birmanie est majoritairement bouddhiste et la population rejète massivement cette minorité religieuse qui est selon l’ONU la minorité la plus persécutée au monde.

En octobre dernier, un avant-poste de police aurait été attaqué par les militants rohingyas, causant la mort de neufs policiers.

En représailles, les forces de l’ordre ont lancé une opération de sécurité est ont mené des « opérations de nettoyage ».

Les policiers « se sont rendues coupables d’homicides illégaux, de tirs aveugles sur des civils, de viols et d’arrestations arbitraires »  selon un rapport d’Amnesty International.

Ce qui inquiète encore plus les observateurs internationaux, c’est l’impunité voir la complicité de l’Etat birman face à ces persécutions.

Depuis 1982 une loi a même retiré la citoyenneté aux Rohingyas. Subissant un véritable apartheid, la minorité musulmane est séparée du reste de la population.