Jean Delire par André Goeffers

  • il y a 16 ans
Hormis l’œuvre d’André Delvaux, le cinéma réalisé dans les années soixante en Communauté française de Belgique est largement méconnu. De longs métrages ont été accomplis et sont ou non sortis en salle : Jeudi on chantera comme dimanche de Luc de Heusch, Aline de François Weyergans, (1966), Michaella d’André Cavens (1967), Les Gommes de Lucien Deroisy (1970), Plus jamais seuls de Jean Delire (1969). Nous avons découvert récemment Chalet Un, un long métrage de fiction de ce dernier, produit par la RTBF. Gérald Frydman organise justement, avec l’Atelier Alfred et la Cinémathèque Royale de Belgique, une soirée consacrée à Jean Delire le 30 novembre à l’Espace Delvaux. Itinéraire singulier que celui de ce passionné de cinéma, grand admirateur des prises de vue d’Orson Welles mais qui évite le style baroque de ce dernier pour rester fidèle à un certain réalisme. Comme le souligne Jacques Polet dans "Dic Doc" : « Par ses choix de cadrages et d’éclairages très étudiés, il excelle à la création d’atmosphères envoûtantes, désolées, nostalgiques ou inquiétantes, qui témoignent brillamment d’une aptitude à solliciter les multiples sortilèges du noir et blanc. » Nous avons demandé à Gérald Frydman de s’entretenir du parcours de Jean Delire avec André Goeffers, chef opérateur de pas mal de ses films et que beaucoup d’entre vous connaissent bien.

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